Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, dit qu’il ne pardonnera jamais après les accusations de viol et de harcèlement qui pèsent sur lui
Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a été l’invitée de France Inter ce mardi 13 mars. Le ministre s’est prononcé sur plusieurs sujets, notamment les soupçons de viol et de harcèlement sexuel dont il a fait l’objet ces dernières semaines. Revenant sur cette affaire, il a assuré qu’il ne pardonnera jamais.
« Je m’attendais à ce que mon exposition soit brutale, Je ne pardonnerai jamais. Voilà, je ne pardonnerai jamais parce qu’on a touché à mon honneur, à ma famille. Ça n’est pas du journalisme. Et pour l’instant, ma seule expression, ma seule réponse, elle sera judiciaire », a-t-il déclaré sur le micro de France Inter.
Le ministre se dit « affecté » par l’affaire. « Elle m’a profondément affecté, elle m’a évidemment perturbé dans l’exercice de mes fonctions parce que quand vous subissez de tels assauts, de telles insinuations, évidemment, à moins d’être un monstre cynique, ça n’est pas favorable à l’attention et au temps que vous devez donner », explique-t-il.
« Hulot ne songe pas à sa démission »
Nicolas Hulot se réjouit d’avoir gagné la confiance du gouvernement en ces moments difficiles. « (…) J’ai reçu de ce gouvernement à tous les niveaux une telle confiance, une telle sympathie que quelque part ça nous a rapprochés les uns et les autres », a souligné le ministre.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que Nicolas Hulot se prononce sur cette affaire. Ce 8 février, face à Jean-Jacques Bourdin, le ministre disait « être traqué par une meute invisible ». Face à Bourdin, il avait clairement fait savoir qu’il ne songeait pas à démission et que sa décision serait guidée par sa famille.