Des dizaines de corps d’hommes, de femmes et d’enfants continuent d’être extraits par les membres de la protection civile d’immeubles en ruines situés près de l’hôpital Rahma, dans le quartier Al-Djadida de Mossoul, dans l’ouest de la métropole du nord de l’Irak. Plus de 130 civils auraient été tués à cet endroit, selon le gouverneur de la province de Ninive, Nawfal Hammadi. Des responsables locaux et des habitants attribuent l’effondrement à des frappes aériennes menées mi-mars en appui de l’avancée des forces irakiennes contre l’organisation Etat islamique (EI). Mise en cause, la coalition internationale anti-EI, emmenée par les Etats-Unis, a confirmé, samedi 25 mars, avoir frappé le secteur où les civils ont été tués. « Plus de 137 personnes étaient à l’intérieur. Tout le quartier fuyait à cause des missiles qui s’abattaient. Les gens ont trouvé refuge ici », a déclaré à Associated Press (AP) Ahmed Ahmed, un résident du quartier où s’est produit l’incident meurtrier. Ces habitants ont été ensevelis dans l’effondrement des bâtiments. L’origine exacte de l’effondrement n’est pas connue mais un élu local et deux habitants ont déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que des raids aériens contre l’EI auraient pu provoquer la destruction d’un camion rempli d’explosifs, soufflant les bâtiments alentour.