L’Etat français, à travers l’Agence Française de Développement (AFD), a financé le Sénégal à hauteur de 1,2 millions d’euros pour la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse qui se tiendront en 2026 à Dakar, capitale du Sénégal
Pour la bonne marche des Jeux Olympiques de la Jeunesse qui se tiendront en 2026 à Dakar, le Sénégal tend la main à la France, l’un de ses partenaires les plus stratégiques en Occident. Malgré les appels incessants des patriotes sénégalais à couper le cordon ombilical qui lie leur pays à la France, le président Macky Sall ne veut surtout pas se débarrasser d’un allié de taille.
Ainsi, en plus des aides qu’elle alloue au pays sur le plan économique, la France intervient désormais sur le plan sportif. Et dans l’organisation des JO de 2026, elle compte y laisser ses empreintes en apportant une aide financière à Dakar. C’est en tout cas ce que Lecourrier-du-soir.com a appris ce 27 octobre auprès du média Inside The Games, spécialisé dans le traitement d’informations relatives aux événements sportifs.
« Un financement à hauteur de 1,2 millions d’euros »
D’après cette source, le gouvernement français a alloué, via l’Agence Française de Développement, un montant de 1,2 millions d’euros à l’Etat sénégalais dans le cadre d’un accord bilatéral destiné à financer les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026. La même source ajoute que l’accord a été signé à Paris entre le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), l’Institut National de Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP) et l’Agence Française de Développement (AFD).
Lors de la signature de l’accord, étaient présents : Mamadou Diagna Ndiaye, président du CNOSS, Rémy Rioux, PDG de l’AFD et Abdelghani Yalouz, directeur général de l’INSEP. Inside The Games nous a aussi appris qu’un accord avait déjà été signé en 2019 pour doter le Sénégal d’infrastructures sportives destinées à équiper le stade Iba Mar Diop, la piscine olympique et la caserne Samba Diéry Diallo.
A l’issue de la rencontre entre les dirigeants du CNOSS, de l’AFD et de l’INSEP, il en ressort que les trois institutions ont décidé de procéder à un diagnostic de l’écosystème sportif sénégalais. Il sera également question de partager des connaissances et de mettre en place un plan d’action dès 2023.