Sous Macron, le budget de la France a connu une hausse spectaculaire. Et ce dans un contexte particulier marqué par une crise sanitaire qui a mis le pays à genoux, mais aussi par une crise énergétique qui, à long terme, risque de déclencher une nouvelle révolte sociale semblable à celle connue en 2022 sous l’appellation de « Gilets Jaunes ».
Ainsi, pour calmer la colère des citoyens français en cette période pré-hivernale, l’Etat tente d’anticiper en annonçant ce jeudi, par le truchement de son Premier ministre Jean Castex, une indemnité inflation de 100 euros destinée aux Français touchant moins de 2 000 euros par mois. Mais, si à cela s’ajoutent les prochaines dépenses consacrées au pouvoir d’achat et à la crise sanitaire, la facture devient très salée.
En tout cas, le budget de l’Etat pour 2022 s’annonce d’ores et déjà très élevé comme l’ont révélé plusieurs sources ce 22 octobre. Ainsi, à en croire France TV Info, l’Etat va débloquer 10,2 milliards d’euros de dépenses publiques supplémentaires. « Le gouvernement a détaillé vendredi 22 octobre les nouveaux équilibres de son projet de budget pour 2022. Il prévoit 10,2 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, en particulier pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages, financées notamment grâce à de meilleures recettes fiscales », renseigne la source.
La même information a été confirmée par Le Parisien qui rapporte : « les seules mesures dédiées à compenser la hausse des prix de l’énergie coûteront 6,2 milliards d’euros aux finances publiques, détaille le ministre de l’Économie Bruno Le Maire en présentant à la presse ces modifications ».
Le média français explique en détails les différentes dépenses qui attendent l’Etat. Ainsi, une enveloppe de 2,3 milliards d’euros sera consacrée à l’indemnité inflation. Et ce n’est pas tout. « Le gouvernement a aussi revu à la hausse à 5,9 milliards d’euros, contre 5 milliards précédemment, le coût du plafonnement de la future hausse du tarif de l’électricité. Par ailleurs, l’État indemnisera à hauteur de 1,2 milliard d’euros les sociétés gazières pénalisées par le blocage des tarifs du gaz jusqu’à fin 2022 », ajoute Le Parisien.