Sale temps pour les médecins qui ne s’alignent pas sur la ligne de l’Exécutif concernant la gestion de la pandémie à Coronavirus. Désormais, la règle semble être celle-ci : tout médecin ou scientifique qui remet en cause publiquement la stratégie vaccinale de l’Etat doit s’attendre à une sanction exemplaire.
En effet, le premier à en payer le prix n’est autre que Didier Raoult, célèbre infectiologue marseillais qui se bat pour se maintenir à son poste de Directeur de l’IHU Méditerranée, institut qu’il a fondé et dirigé depuis 2011. Le professeur vient d’avoir 69 ans, l’âge de cessation obligatoire d’activité. Pourtant, il a formulé sa volonté de rester encore à la tête de son institut, à travers une demande de cumul emploi-retraite.
Mais, d’après Le Monde, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), dirigé par François Crémieux (fraîchement débarqué de Paris) ne compte pas lui accorder un avis favorable. Sa destitution, voulue par l’Etat qui ne digère pas les positions défendues par l’infectiologue, va donc inéluctablement avoir lieu.
« Louis Fouché écarté de son poste »
Mais, Raoult n’est pas le seul à subir les affres de ses pairs. Deux autres médecins de renom qui refusent de cautionner la politique vaccinale du gouvernement sont aussi dans le collimateur de l’Etat. Il s’agit du médecin réanimateur, Louis Fouché, très critique à la vaccination et de Thierry Lagrange, médecin rochelais.
Le cas de Fouché a déjà été réglé par la nouvelle direction de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) qui l’a écarté de son poste à l’hôpital de la Conception de Marseille, comme l’ont révélé plusieurs sources dont Marsactu. « Le médecin-réanimateur Louis Fouché n’exerce plus à l’hôpital de la Conception et ne sera plus salarié de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille à compter du 19 octobre, annonce son directeur François Crémieux. En quelques mois, Louis Fouché est devenu une figure de la contestation de la politique sanitaire du gouvernement, s’opposant au port du masque comme au vaccin, notamment », nous apprend le média marseillais.
« Je prends le risque d’une interdiction d’exercer, on me l’a signifiée »
Pendant ce temps, un autre médecin s’est attiré la grosse colère de l’Ordre des Médecins. Il s’agit de Thierry Lagrange. Connu pour ses positions très courageuses contre la stratégie vaccinale, le médecin de la La Rochelle dit aujourd’hui craindre pour son poste. « Je prends le risque d’une interdiction d’exercer, on me l’a signifiée », a-t-il fait savoir au média Sud-Ouest dans un article réservé aux abonnés.
Il faut rappeler que Thierry Lagrange est aussi proche du collectif « 30 000 médecins ». Un collectif qui, à peine lancé, est très vite devenu la cible des médias de masse. D’ailleurs, dans un article publié le 11 février dernier, le média LCI n’hésitait pas à dresser un lien entre le collectif et des figures de la complosphère.
La purge est donc en marche dans le monde scientifique. Et tout médecin qui refuse de cautionner la gestion de la pandémie par le pouvoir risque d’en payer les frais. Si vous n’y croyez pas, demandez au médecin Christian Perronne, lequel a été démis de ses fonctions de vice-président et de président du Conseil de la fédération française contre les maladies vectorielles à tiques. En décembre 2020, Perronne et Raoult ont été visés par une plainte de l’Ordre des Médecins.
Cet article est écrit par Cheikh DIENG, auteur du livre : « Covid-19 : le monde d’après sera une dictature ». Pour acheter ce livre, merci de cliquer sur les liens suivants : « Covid-19« , « Covid-19«