Laurent Berger, secrétaire national de la CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail), a accordé une interview exclusive au Parisien publiée ce 7 juin. Dans l’interview, plusieurs sujets ont été abordés, notamment la situation de la SNCF et la réforme des cheminots. Malgré les nombreuses critiques, il continue de croire que son syndicat se porte bien
« Notre syndicat se porte bien. La CFDT est la première organisation syndicale dans le privé. Là où nous sommes implantés, les résultats sont là. Mais nous devons être parfois plus présents. Je crois vraiment à la proximité. Nous devons être au plus près du terrain, auprès des travailleurs (…) », estime-t-il.
Parlant de la méthode d’Emmanuel Macron pour réformer la France, sa réaction est sans détour. « L’un des problèmes de notre pays aujourd’hui est que tous les acteurs se positionnent au regard de ce que représente Emmanuel Macron. La France a un vrai problème avec l’image de son président », déplore Laurent Berger.
« Il ya une centralité du pouvoir »
Il dénonce une « centralité du pouvoir ». « Il ya une centralité du pouvoir. Or, une partie de la méthode de ce président, c’est justement de donner le sentiment que rien n’existe à part lui. Le monde tourne autour d’Emmanuel Macron. J’en ai assez et j’estime qu’il devrait écouter davantage ».
Au Parisien, Laurent Berger a évoqué le conflit à la SNCF. A la question de savoir s’il souhaite une sortie de crise, il répond : « la CFDT a obtenu certaines avancées sur ce dossier. Il faudra voir les résultats de la semaine prochaine pour envisager une sortie de crise. Je le souhaite, pour que le dialogue social retrouve ses droits. Il faudra continuer à maintenir la pression mais la mobilisation syndicale peut se poursuivre d’une autre manière ».
Pour lire l’interview dans son intégralité, cliquez ici : Le Parisien