Laurent Wauquiez, chef de file du parti LR (Les Républicains), s’est confié au Figaro dans une interview exclusive. L’homme politique de droite ne compte pas changer de ligne, et ce malgré les nombreuses critiques auxquelles il fait face
Laurent Wauquiez, chef de file du parti LR (Les Républicains), s’est confié au Figaro. L’homme politique de droite, qui vient de revenir d’un voyage en Irak, fait face à de nombreuses polémiques venant de ses détracteurs qui l’accusent de se rapprocher idéologiquement du FN. Des accusations qui sont loin de le détourner de son but.
A la question de savoir s’il y a un problème Wauquiez, il répond : « oui, je leur pose un problème parce qu’ils s’attendaient à ce que je change de discours, que j’incline la tête et que je donne des gages ». Face aux attaques dont il fait l’objet, il promet d’aller jusqu’au bout.
« Aussi violentes sont les attaques, aussi fortes sont ma détermination et ma conscience. On le cherche, on le trouve. Au final, ça ne fait que renforcer ma détermination. La violence des attaques est à la hauteur de la panique de certains face à une colère sourde qui monte dans le pays », dit-il.
« J’ai de la peine pour eux »
Au Figaro, le nouvel homme fort du parti LR promet de briser le politiquement correct sur plusieurs sujets chers à la droite, notamment l’immigration. « Certains sont habitués à ce que la droite ne disent plus rien, que sur des sujets d’immigration et de sécurité, elle donne des gages au politiquement correct. Je laisse les commentateurs commenter, les diviseurs diviser. Nous, on avance ! », promet-il.
Dans l’interview accordée au Figaro, Laurent Wauquiez dénonce le traitement médiatique qui a été fait de son voyage en Irak. « Je reviens d’Irak où je suis allé apporter mon soutien aux chrétiens d’Orient, aux Kurdes et aux minorités persécutées. Et la seule chose que retient un certain nombre de médias, c’est mon costume ? J’ai de la peine pour eux. Ça donne le niveau d’un certain débat politico-médiatique », regrette-t-il.
Pour lire l’interview dans son intégralité, cliquez ici : Le Figaro