Quelques heures après l’élection de Laurent Wauquiez à la tête du parti LR (Les Républicains), une des proches du nouvel homme fort de la droite française vient de commettre une grosse bourde largement commentée ce lundi 11 décembre.
En effet, invitée sur le plateau de BFMTV à côté de Florian Philippot, ex numéro 2 du Front National (FN), Virginie Calmels, proche de Wauquiez et pressentie pour devenir la secrétaire générale du parti, a eu une réponse assez étrange à une remarque de Philippot.
En plein débat, l’ex numéro 2 du Front National lance: « vous avez exactement le même discours que le Front National. Ils disent exactement la même chose que vous. D’ailleurs, vous savez que madame Le Pen souhaite faire une alliance avec monsieur Wauquiez ». A cette remarque, Virginie Calmels répond: « pour le moment, nous la refusons ».
« Stop, arrêtons les procès d’intention »
La réponse de Virginie Calmels et notamment l’usage de « pour le moment » laisse entendre qu’une possible alliance avec le FN est possible. De quoi susciter une vive polémique dans la classe politique française ce lundi. Face au tollé provoqué par sa réaction sur le plateau de BFMTV, Virginie Calmels a tenté de calmer le jeu, en se justifiant.
« Stop, arrêtons les procès d’intention. En ce qui me concerne, je pense que personne ne pourra jamais croire que je serais tentée par une alliance avec le Front National. C’est même me faire insulte que de prétendre le contraire (…) C’est une maladresse, ça n’a jamais eu lieu et ça n’aura jamais », a-t-elle justifié ce lundi.
« Une proximité avec le FN qui dérange »
Rappelons que ce dimanche 10 décembre 2017 Laurent Wauquiez, pressenti pour devenir le président des LR, a remporté une nette victoire (74,64%) sur ses rivales, Florence Portelli et Maël de Calan. Ces dernières ont respectivement obtenu 16,11% et 9,25%.
La victoire de Laurent Wauquiez a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique française où beaucoup lui reprochent une ligne politique proche de celle du Front National. Des accusations d’autant plus gênantes que Marine Le Pen, chef de file du FN, lui a récemment proposé « une alliance politique ».