Le Global Imams Council (Conseil Mondial des Imams) a annoncé cette semaine l’adoption de la Charte de l’Holocauste pour lutter contre l’antisémitisme dans le monde
Les leaders musulmans se joignent à la lutte contre l’antisémitisme et l’organisation non-gouvernementale Global Imams Council (GIC) veut se positionner en première ligne au moment où plusieurs attaques terroristes islamistes visent les communautés juives basées notamment sur le sol européen.
Dans ce contexte extrêmement difficile, le Conseil Mondial des Imams a annoncé, dans un communiqué publié ce 26 octobre, avoir adopté la Charte de l’Holocauste contre l’antisémitisme et communément appelée (Holocaust International Remembrace Alliance) créée en 1998 en Allemagne.
« Une définition largement approuvée par les Imams »
Ainsi, dans un communiqué publié par le GIC et intégralement lu par Lecourrier-du-soir.com, on pouvait lire : « l’antisémitisme est une perception des Juifs qui peut s’exprimer comme une haine à l’égard des Juifs. Des manifestations physiques ou rhétoriques de l’antisémitisme sont adressées aux Juifs et aux non Juifs ou à leurs biens, leur communauté ou leur religion ».
Dans son communiqué, le GIC assure que l’adoption de la charte a eu lieu à la suite d’un vote massif de la part des membres de l’organisation qui l’ont largement approuvée. Le GIC a aussi fait savoir que les recommandations de l’organisation entreront en vigueur dès le 29 octobre 2020.
« Nous respectons les croyances et les émotions de tous »
Dans la presse, Imam Al-Badri, président du GIC, a souligné la détermination de son organisation à renforcer les liens qui existent entre l’Islam et les autres religions. « Nous respectons les croyances et les émotions de tous et c’est ce qui nous différencie des extrémistes islamistes qui ont terni l’image de notre religion », insiste-t-il.
Il convient de rappeler que Holocaust International Remembrace Alliance (IHRA) est une organisation non-gouvernementale composée de 12 membres et dont le siège se trouve à Berlin, en Allemagne. D’après le média Jerusalem Post, IHRA a une définition de l’antisémitisme qui est devenue internationale et qui a été adoptée par plus de 34 pays.