Washington Post vient de dévoiler ce mercredi 1er Mars 2017 que le FBI avait tenté de rémunérer Christopher Steele, ex agent du MI6 qui avait révélé être en possession d’un dossier compromettant sur Donald Trump et ses liens avec le Kremlin
Les services de renseignement américains tentent-ils à tout prix de faire tomber Trump ? Une révélation de taille vient d’être faite par les médias américains ce mercredi. Tout a commencé en janvier dernier lorsqu’un agent de renseignement britannique avait fait parler de lui en révélant qu’il était en possession d’un dossier compromettant sur Trump et ses liens avec la Russie.
L’homme en question répond au nom de Christopher Steele. Il a été un ex agent de renseignement britannique qui avait travaillé en Russie pour le MI6, agence de service britannique. Ce mercredi, Washington Post a révélé que l’agent en question avait été contacté par le FBI qui était prêt à le rémunérer pour qu’il continue son travail. Ce fut en octobre dernier.
Washington Post souligne que le FBI n’a finalement pas pu rémunérer l’ex agent du MI6. Les contacts avec Steele avaient en effet été interrompus lorsque les médias ont eu accès au dossier. D’après Washington Post, le FBI était déjà au courant dès le mois d’octobre que Steele rassemblait des informations pour le compte d’une entreprise américaine proche de la campagne d’Hillary Clinton.
« Steele avait déjà travaillé pour le FBI »
Washington Post ajoute que Steele n’est pas une personne étrangère au FBI. Il a déjà eu à travailler avec l’agence de renseignement américain dans le cadre de l’enquête sur des affaires de corruption qui avaient secoué la FIFA. Steele est connu pour son bilan jugé très positif en tant qu’agent de renseignement et pour son expérience d’une vingtaine d’années sur des dossiers concernant la Russie.
Le Washington Post n’a toutefois pas été capable de fournir des chiffres sur le montant que le FBI voulait payer Steele pour obtenir ses faveurs. D’après des sources, ce n’est pas la première fois que le FBI rémunère des informateurs pour obtenir des informations très sensibles.
« Une connivence entre l’équipe de Donald Trump et les hackeurs russes ? »
Rappelons que le dossier de Steele faisait état d’une connivence entre l’équipe de Donald Trump et les hackeurs russes accusés d’avoir saboté les élections américaines en faveur de Trump. Dans son dossier, Steele avait aussi révélé que les Russes détenaient un dossier très compromettant sur le nouveau président américain. Les accusations avaient été vigoureusement démenties par Trump et son entourage.
Agé de 53 ans, Christopher Steele a commencé son travail d’enquête en juin 2016 après avoir travaillé pour un autre client pour qui il préparait un dossier sur une éventuelle ingérence de la Russie dans les affaires politiques d’autres pays européens. Contactés par Washington Post, un porte-parole du FBI et Sean Spicer, porte-parole de la Maison Blanche, ont refusé de se prononcer sur cette affaire.