Un édito au vitriol, publié ce 20 septembre par The Telegraph, étrille Emmanuel Macron et annonce la mort de son projet de restaurer la Grandeur de la France
Action, Réaction! Quelques heures avant l’allocution de Jean-Yves Le Drian au siège de l’Organisation des Nations-Unies lors de laquelle le chef de la diplomatie française a fait part de son immense colère concernant les 12 sous-marins (de 56 milliards d’euros) que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont arrachés à la France sans la prévenir au préalable, la presse britannique brise son silence et tire à boulets rouges sur Emmanuel Macron.
Ainsi, dans un édito publié par le très prestigieux média, The Telegraph et intégralement lu par Lecourrier-du-soir.com, le média britannique, sans langue de bois, s’attaque au plus jeune président de la Vème République et à sa « vision suprémaciste française ». Une vision qui, selon The Telegraph, est « au point mort ».
Le chapeau de l’édito rédigé par Henry Samuel étrille le président français en ces termes : « la rage de Macron trahit l’humiliation d’une Grandeur française qui en prend un sacré coup ». Plus loin, dans son analyse, l’auteur ne se montre pas tendre envers l’Hexagone. « L’incident a sans aucun doute douché les prétentions d’Emmanuel Macron d’incarner une grandeur gauloise au mauvais moment », ironise-t-il. Et d’un ton cocasse, il ira jusqu’à s’attaquer à la stratégie astucieuse de Macron de se retrancher derrière ses ministres dans cette guerre diplomatique afin de ne pas écorner son image de « Bonapartiste bravache ».
Expliquant le coup dur encaissé par la France dans une zone (IndoPacifique) où elle a d’énormes intérêts à préserver (avec notamment des territoires français tels que la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie), l’auteur note que la claque reçue par Macron a infligé à la France une blessure profonde sur la psyché politique gauloise « dans un pays qui se considère comme une force universelle sur laquelle il faut compter ».
Se moquant de l’image de monarque d’Emmanuel Macron, le journaliste dira : « le contrat sous-marin qui a fini par couler rappelle douloureusement à la France que l’empereur est dénudé (le roi est nu) ».
Pour lire l’édito dans sa version intégrale, cliquez ici : The Telegraph