Dans un discours prononcé ce 04 juin en marge du FORUM GLOBESC, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, demande aux gouvernements de ne pas relâcher leurs efforts de lutte contre le Covid. Car, selon lui, un variant plus virulent et qui échappe aux vaccins pourrait voir le jour
Mauvaise nouvelle pour celles et ceux qui pensaient que le Covid était derrière nous. D’après les experts sanitaires, une nouvelle vague est déjà là. En tout cas, au Portugal, en France, aux Etats-Unis et dans d’autres parties du monde, les cas repartent à la hausse et commencent sérieusement à inquiéter les autorités sanitaires.
Mais, pire, c’est un nouveau variant, plus violent et résistant au vaccin qui frappe à nos portes. C’est du moins la prédiction de Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. En effet, prenant part au Forum Globesc Bratislava, il a fait une révélation de taille, relayée par plusieurs médias dont Voice Of America.
« Il reste encore un danger réel et présent d’un nouveau variant plus virulent qui échappe à nos vaccins », a-t-il déclaré. Face à son audience, le directeur-général de l’Organisation Mondiale de la Santé se réjouit que 60% de la population mondiale soit vaccinée, mais prévient que la pandémie n’est pas encore finie.
« Au niveau mondial, plus de 60% de la population est vaccinée. Mais, c’est encore trop tôt de dire que la pandémie est finie. Elle n’est pas finie », prévient-il. Dans son discours publié YouTube (et intégralement visionné par Lecourrier-du-soir.com), il prédit que les futurs variants seront plus transmissibles.
« Les prochains variants seront plus transmissibles que les variants actuels. Mais, nous ne pouvons pas prédire le degré de dangerosité de ces virus. Ce virus nous a surpris à tous les niveaux et nous ne pouvons toujours prédire son intensité. Nous devons rester vigilants », déclare-t-il.
Dans son allocution, il a appelé les gouvernements du monde à réagir vite. « C’est le moment d’agir. L’histoire des pandémies, c’est l’histoire de la panique et de la négligence. Le monde jette généralement de l’argent pour résoudre les crises sanitaires, mais coupe les fonds après les pandémies ».
Ci-dessous le discours intégral du secrétaire-général de l’OMS