Déplorant la tenue d’une réunion sur la crise qui secoue le pays, le gouvernement de Nicolas Maduro fustige l’« ingérence » de l’instance. Les manifestations contre le président Nicolas Maduro ont fait deux nouveaux morts, mercredi 26 avril. A Caracas, l’étudiant Juan Pablo Pernalete, 20 ans, a été atteint par une grenade lacrymogène qui l’a frappé en pleine poitrine. A Valencia (nord), Christian Ochoa, 22 ans, a été tué par balle, mardi soir. A ce jour, le bilan du « printemps vénézuélien » contre le régime Maduro s’élève à 29 morts depuis début avril. Outre la pression de la rue, le gouvernement vénézuélien est de plus en plus isolé sur la scène internationale. L’Organisation des Etats américains (OEA) a décidé, mercredi, de convoquer les ministres des affaires étrangères de la région pour examiner la situation du Venezuela. Les pays des Caraïbes qui bénéficiaient de pétrole vénézuélien à prix d’ami ont commencé à lâcher leur allié et permis de former une majorité. Sans attendre, Caracas a annoncé son intention de quitter l’OEA, une procédure inédite qui prendra deux ans.