Législatives au Sénégal : une fin tragique du système (par Khadim Dianko)

(Une analyse de Khadim Dianko)

Le pourrissement de la junte classique tant dans sa démarche que ses actes est tel que la pauvreté reste grandissante au Sénégal.
Ce cartel de faussaires se rue dans les différentes listes nationales pour bénéficier éventuellement d’une immunité parlementaire après avoir pillé toutes les ressources du pays.

Ces mêmes têtes, bandits du reste, ces caciques de la junte, des indépendances à nos jours, ne cessent de sucer le sang du souverain sans état d’âme aucun.
Soixante quatre ans durant, le Sénégal s’ ankylose davantage dans le gouffre du fait d’une gestion nébuleuse qui promeut ipso facto la corruption, la gabegie, la concussion, le vol ainsi que le détournement sous le regard hagard de ces bandits de la République de concert avec les établissements bancaires de l’hexagone.

Quelle complicité pour nous dépouiller de nos ressources ! Aucune considération ne mérite d’être accordée a ces voyous.
Des sanctions coercitives restent impératives pour balayer davantage ces bandits sous le couvert de l’occident.

Est- il possible qu’un simple fonctionnaire puisse loger dans leurs banques des milliards sans être poursuivi ? Impossible d’en arriver à ce stade mais l’Afrique est la vache laitière de l’occident, on continue d’alimenter moyennant des détournements connus de tous.

Silence total est est observé! Une affaire juteuse pour ces pays.

Malgré ce coup de couperet qui leur a été donné lors des présidentielles mais les législatives doivent être l’assaut final parce que le politicien classique vivant de prébendes n’épouse guère les principes du triptyque JJJ( jub – jubaal- jubanti ).

Donc un grand balayage s’impose !

Fort de cela, ces joutes électorales mériteraient d’être le dernier coup de balaie de ces cadavres vivants. Ceux-ci travaillant exclusivement pour le compte de l’occident ne doivent plus bénéficier de notre sympathie ni de la confiance du peuple.

Nonobstant, l’arrivée de Sonko dans l’escarcelle politique a su remodeler, dans une moindre mesure, la donne au point de mettre ce système à terre aux conséquences désastreuses sans précédent allant des pertes en vies humaines, des emprisonnements de nos cadres jusqu’à la dissolution du parti Pastef.

Est- il le moment de leur redonner espoir d’une survie ?
Je ne le pense pas parce qu’agonisante, cette junte est appelée à se rendre avant que les choses ne soient corsées davantage.

N’eut été la persévérance, le désintéressement ainsi que l’oubli de soi du guide de la révolution Sonko, le projet allait connaître une mort subite au profit du système mais son leadership transformationnel a fait faire élire le président Diomaye pour protéger le projet qui nous est cher.
Sonko est unique sur le Landerneau politique vu que le politicien est par excellence égoïste mais il l’a su protéger moyennant des stratégies hors du commun.

C’est pourquoi dit-on  » est leader celui qui s’oublie sans prétention aucune en faisant grandir autrui ».
En atteste la posture de Sonko en portant en bandoulière le projet jusqu’à l’atteinte de l’objectif.

Un grand pas a été enclenché lors des présidentielles mais il n’en demeure pas moins que les législatives restent le socle pour l’émergence du projet pourvu que l’hémicycle est le lieu par excellence de vote des lois d’une nation.

Par conséquent, le balaie de Diomaye doit être mis en branle pour rendre propre l’échiquier politique en activant davantage son droit d’élire les fonctions civile et militaire.
La présence massive des caciques dans certaines postes stratégiques ne facilite pas du tout la bonne marche de notre projet.

Ce dernier doit être porté par des hommes à la trempe de Sonko pour sa réussite pourvu que seuls ceux qui portaient en bandoulière ce projet, peuvent insuffler le changement tant souhaité.

Last but not least, pour arriver à endiguer cette junte classique, il nous faut définir des activités nécessaires reposant sur des stratégies efficaces qui permettent de leur asséner l’assaut final synonyme de leur retraite dans la scène politique car cet hémicycle doit être la cheville ouvrière voire le soubassement pour la réussite du projet.

Sonko dérange au plus haut de ce conglomérat de bandits parce qu il porte in amour sincère de son pays. Cependant, il nous incombe d’accompagner, de protéger ce monsieur qui a des moyens pour sortir le Sénégal du gouffre parce que désintéressé.

Des négriers ayant facilité la colonisation, il en existe toujours mais nous ne devons pas leur rendre la tâche facile pour saboter cette nouvelle dynamique des autorités qui trait inéluctablement à la souveraineté.

Sénégal pour toujours!
Senegal4ever!
Sénégal para siempre!

By Khadime Dianko LEA /MGP.

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Cheikh DIENG est fondateur et rédacteur en chef du site www.lecourrier-du-soir.com. Diplômé en Médias Internationaux à Paris, en Langues et Marché des Médias à Dijon et en Langues étrangères (anglais, espagnol et italien), ce passionné de journalisme intervient dans des domaines aussi divers que la politique internationale, l’économie, le sport, la culture entre autres. Il est aussi auteur du livre : "Covid-19 ; le monde d'après sera une dictature". Contact : cheikhdieng05@gmail.com