Eliminé par Jean-Luc Mélenchon dès le premier tour des législatives, Patrick Mennucci a reconnu sa défaite quelques heures après la publication des résultats. Sur son compte Facebook, il s’est immédiatement adressé à ses sympathisants, parlant d’une « grande déception »
Voici le message qu’il a adressé à ses sympathisants sur Facebook
« Les résultats dont je dispose à l’heure à laquelle je vous parle sont sans appel. Je ne suis pas qualifié pour le second tour de l’élection législative dans la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône. Il s’agit d’une grande déception.
Je ne suis pas parvenu dans cette campagne à faire passer l’idée qui est la mienne du rôle de député. Mon bilan à l’Assemblée, unanimement reconnu, n’a pas pu me faire résister aux dynamiques politiques auxquelles je devais faire face.
Enfin le lien que j’avais tissé avec les électeurs de ma circonscription n’était pas suffisamment fort pour résister à la recomposition politique actuelle.
Je veux dire aux Marseillaises et aux Marseillais que ce fut pour moi un honneur de chaque instant d’être leur député.
Ce fut une fierté de voter en leur nom la loi ouvrant le droit au mariage pour tous, le tiers payant, de les représenter au congrès de Versailles ou de participer aux débats sur la loi de refondation de l’école.
Cette période ne fut ni simple ni de tout repos. S’opposer à son camp sur la loi travail notamment fut un déchirement mais une obligation politique eu égard aux convictions qui sont les miennes.
Une nouvelle période politique s’ouvre pour notre pays. Je souhaite sincèrement bonne chance à ceux qui sont appelés à nous représenter. Je connais la complexité de la tâche et je fais le vœu qu’il soit à chaque instant à la hauteur des attentes des Marseillaises et des Marseillais.
La gauche, le parti socialiste, ma famille politique, sort de la pire période de son histoire récente. L’ensemble des cadres dont je suis, doivent en tirer les conséquences et faire un pas de côté. Nous devons permettre à une nouvelle génération d’émerger pour refonder nos idées, changer nos pratiques et recréer l’espoir à gauche ».