Le Conseil Constitutionnel a validé l’élection de Manuel Valls en tant que député. La victoire de l’ex premier ministre avait été contestée par ses adversaires
Manuel Valls reste bien député. L’élection de l’ex premier ministre français aux législatives de juin 2017 a été validée par la Conseil Constitutionnel ce vendredi 8 décembre. L’élection de Valls avait été contestée par ses adversaires Farida Amrani de la France Insoumise et Gautier Albignac, candidat Divers. L’annonce a été faite par Yves Claisse, l’avocat de Manuel Valls dans un communiqué.
« Contentieux électoral: l’élection de M. Valls des 11 et 18 juin 2017 (première circonscription de l’Essonne) est confirmée ce matin par le Cour Constitutionnel. Les requêtes de la France insoumise (Mme. Amrani, M. Rabaté et de M. Albignac) sont donc rejetées », précise le communiqué d’Yves Claisse.
L’annonce de cette nouvelle a immédiatement suscité la réaction de Manuel Valls qui s’est réjoui dans un communiqué. L’ex premier ministre dit ne pas surpris. « Le Conseil Constitutionnel a ainsi pu mesurer vient de décider en toute indépendance l’inanité totale des arguments invoqués », écrit-il.
Et d’ajouter: « je n’en suis pas surpris, tant il était évident que les accusations grossières de fraude électorale contre le candidat que j’étais et ma suppléante Marie Hélène Bacon, comme nombre de maires, notamment celui d’Evry, Francis Chouat, d’élus et d’assesseurs ne reposent sur rien ».
Manuel Valls s’est durement attaqué à la France insoumise. « Cette volonté ne doit rien à la déception que tout candidat battu peut légitimement éprouver. Elle relève d’une stratégie, celle de la France insoumise, de son premier responsable Jean-Luc Mélenchon et de ses relais locaux qui repose sur la violence des mots et la disqualification des responsables publics comme des médias », dénonce Valls.