L’extrême-droite espagnole accuse Manuel Valls d’être un agent français en Espagne aux ordres d’Emmanuel Macron
La situation de Manuel Valls se complique en Espagne. Depuis son retour dans ce pays, fin août 2017, pour y consacrer le reste de sa vie politique, Manuel Valls, ex premier ministre socialiste, avale des couleuvres. Sa proximité avec le parti Ciudadanos (Centre-droite) et sa guerre contre Vox, parti d’extrême-droite, ont fini par faire de lui un véritable ennemi de la droite espagnole.
Ce dimanche, l’ex premier ministre français, candidat à la mairie de Barcelone, a surpris plus d’un en prenant part, à Madrid, à la manifestation des trois droites espagnoles (Ciudadanos, Parti Populaire et Vox), une manifestation que des hommes politique de gauche ont appelé le rassemblement des fascistes.
« Nous ne recevons d’ordres de personne »
Face à la polémique suscitée par sa présence, Manuel Valls n’a pas renoncé à se rendre à la Plaza de Colon (Madrid). Il a bien manifesté aux côtés de l’extrême-droite exigeant la démission du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez. Mais, un détail non moins important a attiré l’attention des médias : Valls n’a pas voulu apparaître dans la photo de famille des dirigeants de droite, en raison précisément de la présence des leaders d’extrême-droite.
Ce dimanche, à la fin de la manifestation de la droite espagnole, Javier Ortega Smith, secrétaire général de Vox, s’est adressé à la presse. Sur le refus de Valls de prendre part à la photo de famille, il dira : « monsieur Valls doit arrêter de recevoir des ordres de Macron. Qu’il donne des ordres aux Français. Ici, en Espagne (…), nous ne recevons d’ordres de personne. »