L’Iran annonce avoir acheminé 5 navires pétroliers vers le Venezuela, pays qui traverse une crise politico-sanitaire très sévère
L’Iran vient à la rescousse du Venezuela. En effet, en pleine crise sanitaire et politique au Venezuela, le gouvernement iranien a décidé d’apporter son soutien au régime de Nicolas Maduro qui a été visé par une invasion militaire pilotée par les Etats-Unis et la Colombie le 3 mai dernier.
Selon TehranTimes, média iranien, cinq pétroliers, contenant une quantité de pétrole estimée à 45,5 millions de dollars, ont été acheminés vers le Venezuela. Les pétroliers battent pavillon iranien, ajoute TehranTimes. L’information a été confirmée par le média vénézuélien, Infobae qui révèle que l’acheminement de pétroliers iraniens au Venezuela entre dans le cadre d’un accord entre les deux pays.
Infobae ajoute que l’arrivée des pétroliers iraniens intervient suite à une demande du président Maduro formulée à l’endroit de Téhéran d’obtenir des produits chimiques nécessaires destinée à une raffinerie obsolète au moment où le pays fait face à une sérieuse pénurie d’essence.
« Toute attaque à nos pétroliers est un danger pour la communauté internationale »
Cependant, avant l’arrivée des pétroliers à Caracas, capitale du Venezuela, l’Iran a mis en garde les Etats-Unis contre toute tentative de sabotage. En effet, selon TehranTimes, le ministre iranien des Affaires étrangères, Jawad Zarif, a écrit à Antonio Guterres, secrétaire-général de l’ONU lui faisant clairement savoir qu’une éventuelle attaque de ces pétroliers par les Etats-Unis serait « un grand danger pour la communauté internationale ».
Rappelons que l’envoi de ces pétroliers au Venezuela intervient au moment où le pays traverse une crise sanitaire mais aussi politique extrêmement sévère. Au-delà des cas de contagion qui gagnent du terrain dans le pays, le régime en place fait face à la menace d’une éventuelle invasion militaire qui pourrait plonger le pays dans une crise politique sans précédent. En tout cas, après l’invasion ratée, Juan Guaido, l’opposant numéro 1 de Maduro et ses acolytes n’ont pas encore dit leur dernier mot et promettent d’en finir avec le locataire de Miraflores.