Un rapport au vitriol rédigé par une commission des Nations-Unies qualifiant Israël de « régime apartheid » a suscité la colère des Etats-Unis qui demandent son retrait immédiat
L’administration Trump est en froid avec les Nations-Unies. Tout part d’un rapport publié ce mercredi par les Nations-Unies dans lequel l’organisation accuse Israël d’imposer un « régime apartheid » basé sur la discrimination raciale contre les Palestiniens. D’après le média israélien Ynetnews, c’est la première fois que l’ONU utilise le terme « apartheid » pour s’adresser à Israël.
Dans le rapport rédigé par le Bureau de la Commission Economique et Sociale de l’Asie de l’Est, on pouvait lire : « Israël a mis en place un régime apartheid qui domine tout le peuple palestinien ». Dans son rapport, la commission détaille les méthodes utilisées par Israël pour mener à bien sa politique contre les Palestiniens.
« Une fragmentation stratégique des Palestiniens »
Ainsi, le rapport parle d’ « une fragmentation stratégique des Palestiniens » qu’il considère être la méthode principale par laquelle l’Etat d’Israël impose son apartheid. Il note également que les Palestiniens, à travers cette méthode, sont divisés en quatre groupes opprimés par le moyen de « lois, de politiques et de pratiques distinctes ».
La commission parle de quatre groupes de palestiniens qu’elle identifie ainsi : « Palestiniens citoyens d’Israël, Palestiniens vivant à Jérusalem-Est, Palestiniens vivant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et les Palestiniens vivant en exil ou réfugiés ». Le rapport a immédiatement provoqué la colère de Danny Danon, ambassadeur israélien auprès de l’ONU.
« Un rapport mensonger »
Il dénonce un rapport mensonger. « Le Secrétaire-général des Nations-Unies doit dénoncer catégoriquement ce rapport mensonger. Les tentatives de déstabiliser la seule démocratie au Moyen-Orient sont honteuses et choquantes », s’est agacé l’ambassadeur. Pour le ministère israélien des Affaires étrangères, ce rapport est l’équivalent de Der Sturmer, une propagande nazie très antisémite.
Le rapport a particulièrement suscité la colère des autorités américaines. Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU, a demandé le retrait immédiat de ce rapport. « Les Etats-Unis sont outrés par le rapport. Le secrétariat des Nations-Unies avait raison de se distancer de ce rapport, mais il doit aller plus loin en le retirant », avait fait savoir Haley.
« L’ONU tente de calmer les nerfs »
Au milieu de la crise, l’ONU tente d’apaiser les tensions. D’après Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire-général de l’ONU, ce rapport a été rédigé sans que le secrétariat des Nations-Unies ne soit consulté et qu’en conséquence, il ne reflète absolument pas la position d’Antonio Guterres, nouveau secrétaire-général des Nations-Unies.
D’après Ynetnews, le rapport a été rédigé par Richard Falk, un ancien enquêteur des Nations-Unies en matière de droit de l’homme dans les territoires palestiniens et un fervent critique de l’Etat d’Israël et Virginie Tilley, professeur de Science Politique à l’université de l’Illinois aux Etats-Unis.
Pour une fois, l’ONU en publiant ce rapport a finalement dit à Israel que s’en était assez de ses doléances à outrance depuis la fin du second conflit mondial. Qu’effectivement, ce qu’Israel faisait subir aux palestiniens depuis le vol catégorique de leur terre, n’était autre autre chose que ce qu’avait fait subir les allemands au juifs. L’ONU dit aussi en quelque sorte que la communauté internationnale en a marre de l’hyprochrésie des Américains qui ne cessent de baiser l’arrière train des dirigeant d’Israel et pour quoi ? Pour obtenir en échange un sol pour pouvoir stationner leur bateaux et avions de guerre. Bravo à l’ONU!