A peine nommé au conseil de surveillance du port de Marseille, Christophe Castaner, compagnon de première heure d’Emmanuel Macron, vient d’être nommé au conseil d’administration du tunnel Mont Blanc
Castaner est aux anges. A peine nommé au conseil de surveillance du port de Marseille, l’ex ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron vient de décrocher un nouveau poste qui fera rêver plus d’un en prenant la tête du conseil d’administration du tunnel du Mont-Blanc. L’information a été confirmée par Le Monde qui cite le Journal Officiel.
« L’ex-ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a été nommé président du conseil d’administration de la société concessionnaire française du tunnel routier sous le mont Blanc, selon un décret présidentiel paru vendredi 18 novembre au Journal officiel », rapporte la source.
Et Le Monde d’ajouter : « âgé de 56 ans, ce macroniste de la première heure succède à Thierry Repentin, maire de Chambéry et ministre délégué à la formation professionnelle puis aux affaires européennes sous le mandat de François Hollande, qui occupait le poste depuis 2017 ».
Mais, la nouvelle, à peine annoncée, c’est plutôt le salaire que toucherait l’ex premier flic de France qui attise la curiosité des médias. Et sur ce sujet, le média LaDépeche.fr semble en savoir plus. En effet, d’après cette source, Castaner devrait aussi prendre la tête d’un autre tunnel : celui de Fréjus. Et les deux mandats devraient lui rapporter 150 000 euros par an.
« Ce fidèle d’Emmanuel Macron devrait emporter par la même occasion la présidence du tunnel du Fréjus, comme il est d’usage pour ces deux sociétés depuis 2012. Christophe Castaner devrait alors recevoir une belle rémunération. En 2017, l’indemnité pour les deux mandats s’élevait à 150 000€ brut annuel d’après Thierry Repentin lui-même (qui a quitté ce poste il y a 6 mois, ndlr), qui l’avait révélé dans le Dauphiné libéré », révèle la source.
Est-ce la fin de la lune de miel pour Christophe Castaner? Pas sûr. Car, fin octobre dernier, il a été révélé dans la presse que le bras droit de Macron convoitait le poste de ministre d’Etat à Monaco. « Nommé à la tête du conseil de surveillance du Grand Port de Marseille mais non encore installé, Christophe Castaner a une autre ambition, dont il a fait part à Emmanuel Macron : devenir ministre d’État à Monaco, c’est-à-dire chef du gouvernement de la principauté”, révélait Le Point.
Et la source d’ajouter : “le détenteur de ce poste prestigieux et très rémunérateur (quelque 35 000 euros net d’impôts) est choisi par le président de la République avant d’être adoubé par le prince. Il est habituellement désigné parmi les hauts fonctionnaires français en fin de carrière – comme l’actuel titulaire, Pierre Dartout, 68 ans, ancien préfet de région, qui devrait quitter ses fonctions dans le courant de l’année prochaine”.
L’information avait été relayée par le média monégasque Radio Monaco qui nous a fait savoir que la principauté n’a pas encore pris sa décision. “(…), à Monaco, le Palais n’a pas encore évoqué publiquement la question de la succession de Pierre Dartout. Nommé en août 2020 à la tête du gouvernement par S.A.S le Prince Albert II, l’ancien préfet de la Région PACA achèvera son mandat l’été prochain. Cela-dit, on ne peut exclure que le Souverain décide de le reconduire dans ses fonctions. Dans le cas contraire, il faudra en effet lui trouver un remplaçant”, précise la source.