Mauvaise nouvelle pour Macron : en colère contre les soldats russes, la Suède retire ses soldats du Mali

Alliée de la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, la Suède a annoncé vendredi 14 janvier le retrait de ses troupes au Mali en signe de protestation contre la présence de « mercenaires » russes de la société Wagner 

Mauvaise nouvelle pour la France. En pleine guerre diplomatique entre le Mali et l’Occident sur fond de déploiement de soldats russes au Mali, l’un des alliés clés de Paris dans cette guerre contre le terrorisme dans le Sahel jette l’éponge. C’est en tout cas l’information que notre média a obtenue ce 14 janvier.

En effet, à en croire la chaîne France24, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Ann Linde, a fait savoir vendredi, en marge d’une rencontre qui a réuni des ministres des Affaires étrangères européens et qui s’est déroulée dans l’Ouest de la France, que son pays a décidé de retirer ses troupes déployées au Mali.

D’après la chaîne française, la Suède n’a pas apprécié l’arrivée de soldats russes de Wagner qui, selon des sources fiables, ont déjà commencé à opérer dans une partie du territoire malien. La Suède compte quelques 150 soldats au sein de la force Takuba et 250 au sein de Minusma.

Le retrait des forces suédoises risque d’être un coup dur pour la France qui s’est engagée à la lutter contre le terrorisme au Sahel, notamment au Mali, pays à moitié envahi par des groupes djihadistes en 2012. Mais, les relations entre Bamako et Paris se sont dégradées ces dernières semaines à l’annonce de l’arrivée de soldats russes au Mali pour soutenir l’armée régulière. Une décision qui a profondément agacé Paris et ses alliés qui avaient déjà menacé de s’en aller si cette hypothèse venait à se réaliser.

Rappelons que l’opération Takuba fait référence à une force d’élite européenne anti-terroriste dont la mission consistera principalement à appuyer les forces militaires locales. Dans le cadre de cette opération, d’autres pays devront envoyer des soldats en Afrique, notamment au Sahel. Parmi les pays dont les troupes sont déjà sur place, figurent : la France, la Grèce, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.