Les laboratoires Sanofi et Bristol-Myers Squibb Co ont été condamnés par un tribunal américain à une amende de 417 millions de dollars chacun (soit 834 millions de dollars) pour avoir volontairement occulté des données importantes à leurs clients non-blancs dans la commercialisation de leur antiagrégrant plaquettaire Plavix. Une mauvaise nouvelle pour Emmanuel Macron qui a beaucoup misé sur le laboratoire français en pleine course pour un vaccin anti-Covid
Dans cette guerre contre le Covid-19, Emmanuel Macron est sans aucun doute l’un des présidents ayant encaissé le plus de coups. Après avoir été très sévèrement critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire et pour ses liens avec l’un des cabinets les plus controversés au monde, McKinsey, c’est désormais Sanofi, le prestigieux laboratoire français, qui est sur la sellette.
En effet, en pleine crise sanitaire, alors qu’Emmanuel Macron a octroyé une aide de 200 millions d’euros au laboratoire français dans sa recherche d’un vaccin anti-Covid-19, une mauvaise nouvelle tombe. Sanofi est condamné par la justice américaine à une amende très salée.
« 834 millions de dollars »
D’après l’agence Reuters qui donne l’information, un juge basé à Hawaii, un état américain, a condamné les laboratoires Sanofi et Bristol-Myers Squibb Co (laboratoire américain) à une amende de 834 millions de dollars. Les deux géants pharmaceutiques sont poursuivis pour n’avoir pas prévenu les patients non-blancs des risques liés à l’utilisation de leur antiagrégrant plaquettaire Plavix.
Pour le juge américain, Dean Ochiai, les deux laboratoires se sont livrés à des pratiques frauduleuses dans une affaire qui date de 1998 à 2010. Les deux laboratoires sont sommés à verser 417 millions de dollars chacun, soit en tout 834 millions de dollars pour avoir violé les lois régissant le droit de la consommation des clients.
Il s’agit là d’une très mauvaise nouvelle pour Sanofi qui, en plus d’avoir été très vite éliminé dans la course pour un vaccin Anti-Covid, traverse une grave crise financière. En effet, 364 postes sont menacés chez le géant pharmaceutique français au moment où l’institution est prise pour cible par des citoyens qui lui reprochent son retard dans la recherche sur le vaccin.