La Banque Mondiale prédit le déplacement de 143 millions d’individus d’ici 2050 en raison de la migration climatique
Le climat pourrait être le prochain facteur à favoriser une immigration de masse. C’est en tout cas ce qui ressort d’un rapport de la Banque Mondiale intitulée « Groundswell : preparing for internal climate migration ». Le rapport s’est focalisé sur trois régions du monde : l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud et l’Amérique Latine. Trois régions qui regroupent 55% de la population des pays en voie de développement.
Dans le rapport de 256 pages, la Banque Mondiale prédit le déplacement de quelque 143 millions de personnes qui seront obligées d’abandonner leurs terres en raison des effets climatiques. En Afrique, ils seront environ 86 millions d’individus à migrer à l’intérieur de leurs pays d’ici 2050. En Asie du Sud, ils seront environ 40 millions et 17 millions en Amérique Latine.
« Investir pour améliorer la compréhension de la migration climatique »
Les raisons évoquées par la Banque Mondiale sont principalement la sécheresse, les inondations et le chômage. Dans son rapport, la Banque Mondiale estime que les autorités publiques peuvent mettre en place une immigration bien planifiée en participant activement à la formation et en offrant de l’emploi aux individus touchés par ce phénomène.
Dans son rapport, l’institution internationale met en garde contre la propagation de la migration climatique entre 2030 et 2050. La Banque Mondiale a préconisé des solutions en vue de faire face à ce phénomène qui, selon elle, « ne doit pas devenir une crise ». L’institution internationale appelle à réduire les gaz à effet de serre, à inclure la migration climatique dans un plan de développement, à investir pour améliorer la compréhension de la migration climatique.
Pour lire le rapport dans son intégralité, cliquez ici : Rapport Banque Mondiale