L’Union Européenne a annoncé une aide supplémentaire de 500 millions d’euros pour aider l’Ukraine à s’approvisionner en armes
Les Etats-Unis et la Russie assument la militarisation de l’Ukraine afin d’aider ce pays à faire face à la menace russe. Ainsi, après les 300 millions de dollars d’aide militaire récemment annoncée par Washington, c’est au tour de l’Union Européenne d’annoncer une hausse supplémentaire de son aide militaire accordée à Kiev.
C’est du moins ce que notre média a appris ce 7 avril de Charles Michel, président du Conseil Européen qui, dans un twitte posté sur son compte officiel, a félicité Josep Borrell, haut représentant des Affaires étrangères européennes et ex ministre espagnol des Affaires étrangères, pour avoir pris cette décision.
« Mes remerciements et mon soutien à Josep Borrell d’avoir proposé d’ajouter un financement de 500 millions d’euros à l’initiative European Peace Facility. Une fois approuvé, ce financement placera l’aide militaire européenne à l’Ukraine à 1,5 milliards d’euros », a-t-il réagi.
Thanks and support to @JosepBorrellF for your proposal to top up the #EuropeanPeaceFacility with a further €500M. Once swiftly approved this will bring to 1.5 billion the EU support already provided for military equipment for #Ukraine. @ZelenskyyUa
— Charles Michel (@eucopresident) April 7, 2022
Il faut dire que les 500 millions de dépense militaire supplémentaire apportés à l’Ukraine ne devraient surprendre personne. Car, depuis mi-mars, Josep Borrell n’a cessé de les réclamer. « Hier, j’ai fait la proposition aux dirigeants. Et l’European Peace Facility va doubler son aide de 500 millions d’euros », avait-il martelé en mars dernier à l’issue d’un sommet européen qui s’était tenu à Versailles, en France.
Cette aide militaire supplémentaire accordée à l’Ukraine intervient dans un contexte de guerre opposant Kiev à Moscou. Pour éviter une défaite militaire de l’Ukraine, les Etats-Unis ont décidé d’apporter une grosse aide financière destinée à s’approvisionner en armes, sans toutefois appliquer la fameuse doctrine du « Boost on the ground », c’est-à-dire d’un déploiement de soldats sur le terrain, comme ce fut le cas en Irak et en Afghanistan.
Pour rappel, depuis le 24 février, date à laquelle Vladimir Poutine, président de la Russie, a décidé de mener une opération militaire en Ukraine, l’Occident, à sa tête les Etats-Unis, a immédiatement répliqué à travers des sanctions économiques et diplomatiques d’une rare violence. Le but final est clair : provoquer l’effondrement de l’économie russe.