Lors d’un sommet avec les dirigeants de la République Tchèque et de la Hongrie tenue ce mercredi 19 Juillet 2017, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a sévèrement critiqué la politique européenne envers Israël
Le Premier ministre israélien s’attaque à la politique européenne envers Israël. Lors d’une rencontre à huis clos, Benjamin Netanyahou s’est en effet attaqué aux dirigeants européens affirmant que l’Europe doit choisir entre « vivre et prospérer ou disparaître ». Gros bémol : en prenant la parole, Netanyahou ne savait pas que les journalistes entendaient son discours.
Il dira : « je ne suis pas très politiquement correct. Je sais que ça choque certains d’entre vous. C’est une blague. Mais, la vérité, c’est la vérité, que ce soit sur la sécurité de l’Europe et sur l’avenir économique de l’Europe. Ces deux préoccupations exigent une politique différente envers Israël ».
« Je parle de l’intérêt de l’Europe »
Face à son audience, le Premier ministre israélien déplore le fait que l’Union Européenne conditionne ses relations avec Israël. « L’Union Européenne est la seule association de pays dans le monde qui conditionne les relations avec Israël, qui produit de la technologie dans tous les domaines (…). La seule ! Personne d’autre ne le fait ! C’est fou, c’est fou », s’agace-t-il.
Il ajoute : « ce n’est pas mon intérêt ou l’intérêt d’Israël, je parle de l’intérêt de l’Europe ». Pour le Premier ministre israélien, l’Europe met en danger sa propre sécurité en minant la sécurité d’Israël. Dans son discours, Netanyahou a appelé les dirigeants européens à soutenir Israël. « N’ébranlez pas le seul pays de la région qui se préoccupe des intérêts de l’Europe. Arrêtez d’attaquer Israël, soutenez Israël », a-t-il déclaré.
Les propos de Netanyahou ont été prononcés en marge d’une rencontre avec les dirigeants de la Hongrie et de la République Tchèque. Son discours a été immédiatement coupé lorsque les organisateurs se sont rendu compte que les propos du Premier ministre israélien étaient retransmis en direct aux journalistes.