Nicolas Sarkozy, ancien président de la France, a accordé une interview exclusive au journal Le Point. L’ancien président s’est prononcé sur de nombreux sujets concernant l’actualité politique française, mais aussi sur la politique internationale. L’ex homme fort de la droite française réitère son soutien à l’Etat d’Israël
Parlant d’Emmanuel Macron, Sarkozy dira : « Je sais combien il est difficile de satisfaire toutes les attentes nées d’une élection. Je m’abstiendrai donc de le critiquer. J’observe d’ailleurs qu’en matière de critique, il semble servi et c’est si facile de détruire ». Sarkozy demande qu’on laisse du temps à Macron.
« Donnons-lui du temps. Les Français s’exprimeront lors des prochaines échéances électorales », a-t-il ajouté. Sur la question de savoir s’il reviendra au pouvoir, l’ancien président français fait preuve de démocrate. « Je savais dès le début que le pouvoir était une parenthèse dont on n’est pas propriétaire », a-t-il expliqué.
« C’est en Europe qu’on a tué plus de 5 millions de juifs »
Dans l’interview accordée au Point, l’ancien président français a également parlé de géopolitique. Sarkozy a apporté son soutien indéfectible à l’Etat d’Israël. « Pour moi, la sécurité d’Israël n’est pas négociable. Israël est un fait politique majeur pour le XXème siècle et c’est un fait qui concerne d’abord les Européens, car c’est en Europe qu’on a tué plus de 5 millions de juifs », a-t-il déclaré.
Sur la décision de Trump de reconnaître Jérusalem en tant que capitale d’Israël, Nicolas Sarkozy parle d’une décision « inopportune ». « Pour autant, la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu est inopportune, car ce conflit allait vers son apaisement (…) ».