Quinze organisations internationales de défense des droits de l’Homme ont interpellé ce 6 avril le gouvernement marocain lors de l’ouverture du procès d’Omar Radi, journaliste et activiste, arrêté pour avoir dénoncé dans un twitte les liens très étroits entre le gouvernement marocain et les multinationales. Les ONG exigent la mise en liberté du journaliste et un procès équitable
Les organisations internationales de défense des droits de l’homme mettent la pression sur le Maroc concernant le cas du journaliste Omar Radi détenu par le régime marocain. A l’occasion du procès du journaliste qui s’est ouvert ce 6 avril, 15 organisations internationales ont ainsi interpelé le royaume chérifien exigeant la tenue d’un procès équitable.
« Alors que s’ouvre ce 6 avril 2021 le procès du journaliste et activistes des droits de l’homme, nous, les signataires de cette pétition, appelons les autorités marocaines à lui accorder une liberté provisoire et de mettre en place les conditions d’un procès équitable pour toutes les parties », peut-on lire dans la tribune publiée sur le site de Human Rights Watch.
« Une presse libre et indépendante est cruciale pour une bonne gouvernance »
Et les signataires ne s’arrêtent pas. Ils accusent ouvertement le régime marocain d’avoir procédé à l’arrestation arbitraire du journaliste sans jamais fournir aucun motif pouvant justifier son emprisonnement. Pour eux, c’est une véritable violation des normes du droit international.
« Les autorités marocaines maintiennent Omar Radi en détention depuis le 19 juillet 2020 sans jamais fournir de justification sur ce pourquoi sa liberté lui a été privée, ce qui est une violation du droit international. Nous appelons les autres Etats à évoquer le cas de Omar Radi avec l’Etat marocain et de mettre la pression sur les autorités marocaines afin de s’assurer qu’aucun prévenu ne soit maintenu en détention provisoire », précise la tribune.
Et de conclure : « une presse libre et indépendante est cruciale pour une bonne gouvernance et des relations saines entre citoyens et Etat ».
Pour lire la tribune dans sa version originale, cliquez ici : Human Rights Watch