Le Roi Abdallah II de Jordanie a été épinglé par le scandale Pandora Papers. Des documents obtenus par des journalistes ont révélé qu’il cachait un empire immobilier d’une valeur de 100 millions de dollars dans des paradis fiscaux
Après les Panama Papers, c’est désormais au tour des Pandora Papers. Ce 03 octobre, des documents confidentiels ont permis de dévoiler une gigantesque fraude portant sur plus de 11 000 milliards de dollars. Les documents, révélés par de nombreux médias dont le Washington Post, pointent du doigt les millions, voire les milliards de dollars que des richissimes personnalités politiques ou autres ont caché dans des paradis fiscaux.
Ce dimanche, la révélation a fait l’effet d’une bombe et les noms cités ont pris de court des milliers d’internautes. Et pour cause! Parmi les personnalités citées dans ce scandale, figure le Roi Abdallah II de Jordanie. Ce dernier est accusé d’avoir dissimulé un empire immobilier d’une valeur de 100 millions de dollars.
C’est en tout cas la révélation faite par plusieurs médias, dont The Guardian. En effet, d’après cette source, le très puissant roi qui a échappé de justesse à un coup d’Etat en avril dernier a pu, en plein mandat, érigé un énormissime empire immobilier à Malibu, à Washington, en Californie ou encore à Londres.
« Le Roi détient 14 propriétés de luxe au Royaume-Uni et aux Etats-Unis »
La même information a été confirmée par le ICJ.org, un consortium regroupant des journalistes d’investigations internationaux. Cette source nous apprend que le Roi détient 14 propriétés de luxe au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Toutes ces propriétés ont été achetées, entre 2003 et 2017, à travers des sociétés d’écran logées dans des paradis fiscaux.
Parmi les propriétés de luxe appartenant au Roi, figurent un appartement chic en construction à Los Angeles, et un manoir composé de 7 chambres offrant une splendide vue sur l’Océan Pacifique acheté en 2014 à 33,5 millions de dollars. D’après la source, les conseillers du Roi n’ont ménagé aucun effort pour dissimuler son nom afin d’éviter que l’affaire n’éclate au grand jour au moment où la popularité d’Abdallah II est très sérieusement remise en cause.