La résistance est déjà en marche et l’issue finale dépendra de la capacité de mobilisation des Français anti-vax.
En effet, ce 17 juillet, des dizaines de milliers de Français ont manifesté dans toute la France pour dénoncer le l’obligation vaccinale et le Pass Sanitaire qui sera bientôt obligatoire pour se rendre dans un bar, un restaurant, en boîte de nuit ou en salle de cinéma… Autrement dit, dans les jours à venir, tout citoyen non vacciné en France sera privé de libertés, y compris les plus fondamentales comme celles de voyager voire de travailler.
Il y a une certitude : Emmanuel Macron et une grande partie du peuple français sont en guerre. Pour le plus jeune président de la Vème République, il est hors de question de refermer le pays parce qu’une poignée de citoyens ont choisi volontairement de ne pas se protéger. Mais, pour les anti-Pass communément appelés « anti-vax », le pays glisse tout doucement vers une dictature qui ne dit pas son nom.
A l’heure actuelle, force est de reconnaître qu’il est extrêmement difficile de réconcilier ces deux Frances. Mais, force est de reconnaître aussi que les mesures annoncées par l’Exécutif sont d’une violence inouïe et finiront sans aucun doute par créer une société fracturée en deux (entre citoyens libres parce que vaccinés et citoyens socialement exclus qui, pour avoir refusé de mettre leur santé en danger, risquent d’être traités comme des parias dans leur propre pays).
Pour le moment, Emmanuel Macron, qui avait pourtant promis que la vaccination ne sera pas rendue obligatoire, a pris une longueur d’avance sur ses adversaires. Car, peu après son allocution de ce 12 juillet, près de 800 000 citoyens se sont vaccinés, le site Doctolib a été littéralement pris d’assaut et dès le lendemain, le nombre de rendez-vous a franchi la barre des 1 million, un record inédit.
Cependant, si l’Exécutif pense avoir remporté la manche, il se trompe lourdement. Car, depuis quelques jours, une très forte résistance s’organise sur les réseaux sociaux dans un premier temps et ce samedi 17 juillet, sur le terrain, dans plusieurs villes de France, notamment à Paris.
Compte tenu du contexte actuel, il faut bien reconnaître que tout joue contre les manifestants. Je m’explique. L’état d’urgence sanitaire prolongé fragilise totalement toute résistance au niveau de l’Assemblée, le corps médical est entièrement acquis à la cause d’une obligation vaccinale et les forces de l’ordre, sur ordre de l’Etat, feront tout pour briser toute résistance aux mesures sanitaires annoncées par l’Exécutif.
Néanmoins, rien n’est encore perdu, car l’issue finale dépendra de la capacité de mobilisation des opposants au Pass Sanitaire. Autrement dit, plus le nombre de manifestants antivax gagne du terrain et plus la désobéissance sera forte, plus l’Etat sera obligé de jeter du lest et plus les institutions étatiques seront amenées à se pencher du côté du peuple.
Rappelons qu’il y a deux ans, la taxe carbone a été retirée par l’Etat à la suite d’une forte pression populaire qui avait failli renverser le pouvoir. Pour ce qui est du Pass Sanitaire, le scénario est différent.
L’Etat semble avoir anticipé toute révolte populaire afin d’éviter de revivre un « mouvement Gilets Jaunes bis ». Pour le moment, la situation est totalement sous contrôle. Mais, pour combien de temps?
Un vent de révolte est bien en marche et si la colère gagne l’ensemble de la France, Macron est foutu.
Edito écrit par Cheikh DIENG, auteur du livre : Covid-19 : le monde d’après sera une dictature ». Vous pouvez acheter ce livre en cliquant sur les liens suivants : Covid-19, Covid-19