Le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, a défendu Trump après les propos tenus par le président américain qui a traité les pays africains de « pays de merde »
Un président africain prend ouvertement la défense de Donald Trump. Une semaine après la grosse polémique suscitée par Donald Trump qui aurait traité les pays africains et le Haïti de « pays de merdre », en Afrique, certains ne se gênent pas de prendre la défense du 45ème président des Etats-Unis.
C’est le cas de Yoweri Museveni, président de l’Ouganda. Lors d’une rencontre avec l’ambassadeur des Etats-Unis qui était venu s’expliquer sur les propos déplacés de Trump, Museveni déclare : « j’aime Trump parce qu’il parle aux Africains franchement ». Il ajoutera : « je ne sais pas si les propos de Trump ont été déformés ou pas, mais il parle aux Africains franchement. Dans ce monde, on ne peut pas survivre si on est faible ».
Dans un discours tenu ce mardi, il a appelé les dirigeants des pays d’Afrique de l’Est à fournir des efforts pour assurer la prospérité. « Pour que l’Afrique soit forte et pour qu’elle survive, nous avons besoin d’une intégration qui portera notre voix », lance Museveni. Pour le président ougandais, c’est la faute des Africains d’être si faibles. « Les Africains ont besoin de résoudre leurs problèmes. C’est la faute aux Africains s’ils sont faibles », lâche-t-il.
« Trump, un président raciste ? »
Les déclarations de Museveni interviennent plus d’une semaine après les révélations faites par Washington Post qui accuse Trump d’avoir traité les pays africains, le Haïti et Le Salvador de « pays de merde ». Les révélations du média américain avaient suscité une vive réaction dans le monde et de nombreux pays africains avaient fermement condamné ses propos. Trump avait immédiatement réagi sur twitter, niant avoir utilisé le terme « shithole » (traduit en français par ‘pays de merde’ ».
Rappelons que Donald Trump qui mène une politique migratoire extrêmement sévère est accusé d’être raciste et xénophobe. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, il n’a cessé de signer des décrets pour expulser du territoire américai toute personne en situation irrégulière. Récemment, il a annoncé l’expulsion de quelque 200 000 Salvadoriens vivant aux Etats-Unis.