Dans son allocution du 16 mars suivie par 35,3 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait utilisé à six 6 reprises la phrase : « nous sommes en guerre », avant de préciser que ce fut une guerre sanitaire et non pas militaire contre un ennemi venu de l’étranger. Dans sa stratégie de communication, tout a été fait pour ne pas installer la psychose dans la tête d’un peuple déjà meurtri. D’ailleurs, si vous avez bien remarqué, il n’a jamais prononcé le terme « confinement ».
Toutefois, à voir les événements de près, j’ai sérieusement l’impression que la France se prépare à une guerre qui n’est pas seulement sanitaire. En effet, j’ai suivi de près chaque déclaration des hommes politiques proches du pouvoir. Les mesures qui ont prises ces 72 heures ne sont prises que dans un pays qui se prépare sérieusement à une invasion étrangère. Le Coronavirus est-il un prétexte pour préparer les Français à une éventuelle invasion étrangère ? Telle est ma question.
Revenons-en aux faits. Ce mercredi, le gouvernement a annoncé un Etat d’urgence sanitaire qui est arrivé au Parlement ce jeudi 19 mars. Désormais, l’Etat peut se permette d’enfreindre clairement nos droits les plus élémentaires sous prétexte de lutter contre un virus qui a fait 89 morts en 24 heures ce mercredi 18 mars. Pendant au moins deux semaines, les citoyens deviendront littéralement des esclaves d’un Etat, devenu du jour au lendemain, hyperpuissant.
Chaque citoyen qui sort de chez lui doit se munir d’une attestation qu’il devra présenter aux policiers en cas de contrôle. Il y a 48 heures, le gouvernement autorisait les attestations sur Smartphones. Désormais, elles ne sont plus valables. Et chaque infraction est passible d’amendes. A propos des amendes, elles ont explosé en un laps de temps record, passant de 135 euros à 375 euros.
Ce lundi, quelques heures avant le discours de Macron, une partie de l’Armée était déployée à Paris. En effet, les troupes ont été filmées à Charenton par des passants qui n’en revenaient pas. A quelques heures du discours du président jusqu’au moment où j’écris ces lignes, tout laisse à croire que quelque chose se prépare. Et ce mercredi, pour la première fois, un avion militaire, A330 MRTT de l’Armée de l’Air, a décollé d’Istres pour Mulhouse avec à bord 6 patients infectés par le Coronavirus. Et ce n’est pas tout. Comme en temps de guerre, l’armée va mettre 5 millions de masques à la disposition des soignants.
Le chef de l’Etat n’est plus épargné. Il y a quelques heures, une femme armée d’un couteau menaçant une policière a été interpelée devant l’Elysée. Dans le palais, la vie tourne au ralenti. Les cuisines sont fermées, plus personne ne circule dans les couloirs. Désormais, les échanges se font exclusivement par mail et par téléphone. Le président de la République et son épouse sont enfermés, quasiment seuls.
Comme en temps de guerre, il est hors de question de laisser les citoyens dans les rues. Il faut à tout prix les loger pour les protéger de l’ennemi. Ainsi, les SDF ne se retrouveront plus à la rue pendant toute la période du confinement, car la ministre de la ville vient de manifester sa volonté de « réquisitionner des chambres d’hôtels » pour eux. Dans toute la France, 2.875 places de confinement seront réservés aux SDF infectés, renseigne La Provence.
Qu’en est-il de l’économie ? C’est le chaos total. Le choc du Coronavirus est évalué jusqu’à 10% du PIB. L’Etat a désormais deux options pour résoudre cette situation : lever des impôts ou s’endetter. Le déficit (trou des recettes) atteindrait presque les 4% cette année et la dette de la France va franchir les 100% du PIB.
Le pays est totalement paralysé et la France est probablement en train de vivre ses dernières heures. Et Macron nous avait préparés à cela. En effet, quand il a fait son apparition le 16 mars, les Français attendaient de lui une solution miracle qu’il n’avait pas. Macron est allé tout droit au but en leur disant les choses exactement comme elles sont : « nous sommes en guerre ». Et il avait parfaitement raison.
Un pays entier, de 67 millions d’habitants, est désormais confiné dans une guerre contre un ennemi invisible qui est parmi nous. Les morts se comptent par dizaines. Dans quelques jours, ce sera par centaines, comme en Italie, ou par milliers. L’effondrement de la France est inévitable. La question à se poser est celle de savoir si elle s’en sortira. Si oui, quand et comment ?