Si ceci n’est pas de la dictature, alors, dites-moi, ce que c’est!
La pandémie à Coronavirus a réussi à nous mettre tous d’accord sur un point : le monde d’après sera une dictature impitoyable et celles et ceux qui oseront remettre en cause les versions officielles devront, dans un futur proche, s’attendre à payer très cher leur refus d’être des moutons de panurge.
J’ose émettre ce triste constat à la suite de la perquisition qui a été menée ce 14 juin dans les locaux de l’IHU du professeur Didier Raoult à Marseille. En effet, il ne nous a pas échappé que ce lundi, l’IHU Méditerranée a fait l’objet d’une perquisition aux alentours de 9h30. D’après France Bleu, « Une dizaine d’enquêteurs, accompagnés d’un procureur de la République de Marseille, sont dans les bureaux de l’institut marseillais dirigé par le professeur Didier Raoult ».
La même source ajoute : « le parquet de Marseille confirme qu’une enquête préliminaire a été engagée depuis la transmission d’un signalement émanant de l’agence française anti-corruption en 2019 visant l’institut de recherche pour le développement IRD (un établissement public à caractère scientifique et technologique). L’enquête porte sur des liens financiers entre cet IRD et l’IHU-Méditerranée infection, mais aussi sur le fonctionnement interne de l’IRD dans l’emploi de fonds publics pour des dépenses sans lien avec les missions de l’IRD ou des missions non justifiées. »
Pour l’instant, très peu d’informations ont été apportées sur cette opération médiatique qui semble avoir été savamment orchestrée au plus haut sommet de l’Etat pour neutraliser, pour de bon, un scientifique de renommée internationale dont le seul tort est d’avoir proposé une alternative à la vaccination.
C’est le cours naturel des choses. Il faut dire que depuis le début de la pandémie, les médias ont volontairement rangé dans la case des complotistes toute personne dont l’opinion consiste à remettre en cause l’efficacité du vaccin. Ainsi, depuis bientôt un an, une opération de terreur a été déclenchée contre les citoyens libres qui, au nom de la libert, sont hélas vilipendés et traités comme des criminels.
Des médias alternatifs ont été victimes d’une censure d’une violence inouïe. Des intellectuels et scientifiques font l’objet d’intimidation lorsqu’ils défendent une opinion différente de celle qui nous est servie par des médias totalement corrompus et la purge sur les réseaux sociaux est arrivée à un tel niveau qu’il serait difficile de défendre l’idée que nous vivons encore dans des sociétés démocratiques.
Désormais, les médias dits traditionnels, en parfaite connivence avec Big Pharma qui a réussi à arracher le pouvoir des mains des dirigeants élus par les peuples, ont érigé deux types de citoyens : le bon et le méchant. Est bon citoyen celui ou celle qui se contente d’appliquer à la lettre les ordres qui lui viennent d’en haut sans se poser des questions. Est mauvais celui ou celle dont le seul tort est de refuser d’obéir au diktat de la bien-pensance.
Dans cette représentation binaire de la société, il n’y a aucune place pour les modérés, c’est-à-dire celles et ceux qui doutent encore et qui aimeraient qu’on les rassure. S’ils ne se rangent pas dans la case des dociles citoyens prêts à tout accepter au nom du bien-commun, ils deviennent de facto des méchants qu’il faut éliminer sans état d’âme car leur existence même nuirait aux intérêts des plus forts qui aujourd’hui se trouvent du côté de Big Pharma.
Nous sommes ainsi plongés dans la réalité d’un monde orwellien dont personne d’entre nous ne pouvait prédire l’arrivée il y a un an et demi. Aujourd’hui, nous vivons cette dystopie et chaque voix qui ose s’élever contre la dictature de la pensée unique doit s’attendre à payer un lourd tribut. Si vous avez compris ce que je viens d’expliquer, vous devez alors comprendre aisément la situation cauchemardesque dans laquelle se trouve le professeur Raoult.
L’infectiologue marseillais n’a tué personne jusqu’ici. Et, jusqu’ici, des centaines de personnes ont été guéries du Covid-19 grâce à son protocole qui n’est certes pas parfait, mais qui a été présenté avec transparence au grand public par le professeur lui-même et son équipe dès les premiers jours de la pandémie.
Mais, bon, qui veut noyer son chien l’accuse de rage, dit l’adage. Et il ne nous a donc pas échappé que depuis quelques mois, une véritable guerre médiatique a été déclenchée pour abattre Raoult par la diffamation, la calomnie et les Fake News. Et sur les plateaux de télé, les pseudo-chroniqueurs se livrent à une abjecte et ignoble compétition pour voir lequel finira (le premier) par lui porter le dernier coup de poignard.
« Sur le virus, il (Raoult) s’est planté. Il faut lui dire », se délecte David Pujadas, célèbre journaliste français. Et ironie du sort, tout récemment, ce fut au tour de Michel Onfray, (l’un des premiers intellectuels à solliciter le soutien du professeur marseillais lors du lancement de sa revue Front Populaire), à dénigrer l’infectiologue. « Raoult ne reconnaît jamais ses erreurs », a déclaré le philosophe samedi 12 juin lors d’un entretien accordé à BFMTV.
Et je dois faire remarquer qu’avant l’attaque acerbe dirigée par ces pseudo-intellos contre le professeur, le monde scientifique s’était déjà chargé de faire le sale boulot, en faisant boire à Raoult le calice jusqu’à la lie. Combien d’articles scientifiques ont été produits entre 2020 et 2021 pour diffamer le virologue marseillais? Combien de plaintes ont été déposées contre Raoult pour l’intimider et lui clouer le bec? Combien de vidéos du professeur ont été censurées par les géants du net sur ordre des autorités politiques françaises? Allez savoir!
Que les choses soient très claires. Je suis loin d’être un inconditionnel de Didier Raoult. Et je ne suis pas tout un anti-vaccin. Cependant, je suis terrifié d’assister à un tel acharnement contre un scientifique de renommée mondiale dont la prouesse a été récompensée dans les quatre coins du monde.
Pis, pendant ce temps, des soi-disant scientifiques et des grands groupes de presse qui roulent ouvertement pour Big Pharma ont été grassement payés par les laboratoires pour museler toutes les voix dissidentes dont le seul tort est de poser les bonnes questions au bon moment.
Ce qui est arrivé à Raoult doit faire peur à celles et ceux qui se soucient encore de l’avenir de nos sociétés démocratiques pour la naissance desquelles nos ainés ont dû verser leur sang. Car, au fond, ce que révèle cette histoire est que la voix des scientifiques, aussi pertinente soit-elle, ne compte plus dans une crise sanitaire d’une telle ampleur.
Désormais, seules les voix achetées à coups de millions de dollars par Big Pharma doivent résonner. Les opinions qui dérangent (même si elles sont fondées) doivent être mises sous silence et celles et ceux qui les défendent doivent s’attendre à une punition de la plus vile des manières.
Aujourd’hui, c’est Raoult. Demain, ce sera nous!
Cet édito est écrit par Cheikh DIENG, auteur du livre : « Covid-19 : le monde d’après sera une dictature ». Vous pouvez acheter ce livre en cliquant sur les liens suivants : Covid-19, Covid-19