Quelques heures après l’annonce de Trump d’annuler sa rencontre avec Kim Jong-un, président de la Corée du Nord, Vladimir Poutine, président de la Russie, regrette l’annulation de cette rencontre historique et salue les efforts consentis par le leader nord-coréen
Moins de 24 heures après l’annonce de Donald Trump d’avoir annulé la rencontre avec Kim Jong-un, les réactions vont bon train. Ce vendredi, c’est Vladimir Poutine, président de la Russie, qui s’est prononcé sur cette annulation qui a pris de court le monde entier. Poutine a pris la défense de la Corée du Nord.
« Kim Jong-Un, pour sa part, a fait tout ce qu’il avait promis, allant jusqu’à détruire quelques uns des tunnels au niveau de ses sites nucléaires et après cela, nous entendons que les Etats-Unis annulent la rencontre », a déploré le président russe. Face à la presse, Vladimir Poutine a appelé au dialogue entre les Etats-Unis et la Corée du Nord.
Ce jeudi, alors qu’il accueillait Macron, président de la France, Vladimir Poutine a jugé « regrettable » l’annulation de cette rencontre historique entre les deux chefs d’Etat. « Ici, en Russie, nous avons reçu cette nouvelle avec regret parce que nous espérions voir un pas en avant pour réduire la tension sur la situation de la Corée du Nord, ce qui marquerait le début de la dénucléarisation de toute la péninsule coréenne », a dit Poutine.
« Trump dit avoir été forcé à prendre cette décision »
Rappelons que le président Trump a annoncé ce jeudi 25 mai avoir annulé la rencontre entre lui et Kim Jong-un, une rencontre qui devait se dérouler à Singapour. L’annonce a été faite dans une lettre publiée par la Maison Blanche. Sur twitter, Donald Trump dit avoir été forcé à prendre cette décision.
Depuis l’annonce de cette décision, les réactions sont légion. D’après le média américain NBC News, le président américain a dû prendre cette décision à la hâte, craignant que la Corée du Nord ne le fasse avant, ce qui serait un désastre pour l’administration Trump. D’après NBC, l’annulation de ce sommet n’a été évoquée que ce mercredi à la suite d’une discussion entre Trump, Mike Pompeo, son secrétaire d’Etat, Mike Pence, son vice-président, John Kelly, son chef de cabinet et John Bolton, son conseiller à la Sécurité Nationale.