La Cour des Comptes a demandé à ses fonctionnaires militant dans des partis politiques de se mettre en disponibilité. C’est ce qu’a fait Sarah Knafo, conseillère d’Eric Zemmour. Elle ne sera plus rémunérée par la Cour pendant un certain temps
Les choses sérieuses commencent pour Eric Zemmour. Après avoir bénéficié, pendant plus d’une décennie, d’un charisme fou de la part de la droite française qui croque à belles dents ses pensées et opinions sur l’avenir de la France, le très célèbre polémiste doit désormais faire face à la violence du monde politique.
Ainsi, après la récente publication d’une enquête sur ses présumés liens avec des banquiers de Rothschild qui seraient derrière sa campagne pour la présidentielle 2022, c’est, cette fois-ci, une proche de l’ex journaliste de CNews qui a vient d’être recadrée par la Cour des Comptes.
C’est ce que nous a appris Le Parisien ce 20 septembre. En effet, d’après la source, il s’agit de Sarah Knafo, conseillère politique d’Eric Zemmour et qui a assisté à ses récentes tournées au niveau national. Mais, que lui reproche-t-on au juste? A en croire Le Parisien, la Cour des Comptes, dirigée par Pierre Moscovici, n’apprécie pas d’avoir au sein de l’institution des fonctionnaires militants.
Pour cette raison précise, la jeune énarque (Sarah Knafo) a donc été priée de se mettre en disponibilité « pour convenance personnelle » si elle poursuivait ses activités militantes. D’ailleurs, elle ne serait pas la seule concernée comme le révèle Le Parisien. « La Cour a mis en avant sa charte de déontologie — pour les mêmes raisons, un autre membre de l’institution accompagnant un candidat à la primaire LR s’est mis en disponibilité », indique la source.
Une charte à laquelle la conseillère de Zemmour souscrit sans réserve. Ainsi, selon le média français, Sarah Knafo a adressé une missive à la Cour des Comptes demandant à « pouvoir prendre du champ à compter de ce lundi 20 septembre ». La source précise : « en clair, pendant cette période, la conseillère de Zemmour ne travaillera plus et ne sera plus rémunérée par son administration. Elle pourra ensuite retrouver son poste, à la fin de sa période de mise en disponibilité »