Ces Burundais ont été extradés par les autorités congolaises sous la supervision de la commission conjointe de vérification de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) et sous le regard du Haut-Commissariat pour les Réfugiés et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Les 184 Burundais ont été arrêtés depuis plus de quatorze mois en RDC. Parmi eux, 129 ont été extradés vers la RDC, 35 ont tout simplement refusé d’être extradés, douze autres ont reçu le statut de refugiés et dix-huit autres ont déclaré être des Rwandais qui ne veulent pas venir au Burundi par crainte pour leur sécurité, selon les informations données par le gouverneur du Sud-Kivu Marcellin Cishambo. Accueillis à la frontière par le ministre burundais de la justice et le procureur de la République, ces Burundais, accusés par Bujumbura de faire partie des mouvements insurrectionnels, sont conduits directement dans les bureaux des services de renseignement pour identification, selon le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye.