S’opposant à la volonté des membres de la Commission Spéciale Covid (d’interdire Pfizer d’avoir accès au Parlement Européen), les dirigeants des partis politiques au sein de l’UE autorisent à nouveau les responsables du laboratoire américain à accéder au Parlement Européen
L’Union Européenne a finalement capitulé. En effet, le 11 janvier, notre média relayait le twitte de Michèle Rivasi, députée européenne, qui nous informait que la Commission spéciale Covid s’était prononcée en faveur d’une sanction envers Pfizer en interdisant au laboratoire américain d’avoir accès aux locaux du Parlement Européen.
« Affaire des SMS : après le double refus de la part du PDG de Pfizer, M. Bourla, de témoigner au Parlement européen, la Commission spéciale Covid vient de se prononcer en faveur d’un sanction envers la firme pharmaceutique en lui interdisant l’accès à nos locaux. 1/5 », avait révélé Rivasi.
Affaire des SMS : après le double refus de la part du PDG de Pfizer, M. Bourla, de témoigner au Parlement européen, la Commission spéciale Covid vient de se prononcer en faveur d’un sanction envers la firme pharmaceutique en lui interdisant l’accès à nos locaux. 👏 1/5
— Michèle Rivasi 🌍 (@MicheleRivasi) January 11, 2023
A peine révélée, l’information avait déclenché l’immense joie des internautes et hommes politiques qui n’ont cessé de réclamer des sanctions contre Pfizer et Von Der Leyen qui refusent catégoriquement de rendre publics leurs échanges concernant les contrats de vaccins de plusieurs milliards d’euros.
Hélas, cette joie n’a été que de courte durée. Car, ce 17 février, c’est le média Ouest-France qui nous apprend que les présidents des groupes politiques au sein de l’Union Européenne se sont formellement opposés à ce que les responsables de Pfizer soient interdits d’accès au Parlement Européen.
« Les eurodéputés de la commission Covid demandaient que les responsables du laboratoire américain soient privés d’accès au Parlement européen. Ils reprochent à son PDG, Albert Bourla, son manque de transparence. Les présidents des groupes politiques ont refusé d’accéder à leur demande », renseigne le média français.
Ouest-France poursuit : « le tapis rouge lui reste déroulé… Comme près de 50 000 lobbyistes, liés à 12 489 organisations et entreprises, le PDG du laboratoire américain Pfizer, Albert Bourla, peut continuer d’aller et venir à sa guise au Parlement européen, ont tranché ce jeudi 16 février les présidents des groupes politiques qui y siègent. C’est légal ».