Réponse de la Russie aux USA : « c’est Obama qui a ébranlé la démocratie américaine »

ATTENTION EDITORS - REUTERS PICTURE HIGHLIGHTU.S. President Barack Obama extends his hand to Russian President Vladimir Putin during their meeting at the United Nations General Assembly in New York September 28, 2015. REUTERS/Kevin Lamarque TPX IMAGES OF THE DAYREUTERS NEWS PICTURES HAS NOW MADE IT EASIER TO FIND THE BEST PHOTOS FROM THE MOST IMPORTANT STORIES AND TOP STANDALONES EACH DAY. Search for "TPX" in the IPTC Supplemental Category field or "IMAGES OF THE DAY" in the Caption field and you will find a selection of 80-100 of our daily Top Pictures.REUTERS NEWS PICTURES. TEMPLATE OUT

Les autorités russes ont répondu aux accusations de l’administration américaine qui parle d’une ingérence russe dans les dernières élections présidentielles américaines. Un Sénateur russe pointe du doigt l’administration Obama qu’il accuse d’avoir ébranlé le processus démocratique américain

Les autorités russes qui ont décidé de ne pas recourir à des sanctions contre les Etats-Unis ont toutefois décidé de répondre aux accusations de Barack Obama sur l’ingérence russe dans les élections américaines de novembre 2016. Ce vendredi, un Sénateur russe s’est attaqué à l’administration Obama.

« Le processus démocratique des Etats-Unis a été ébranlé par l’administration Obama et les médias qui ont soutenu Hillary Clinton au détriment de Donald Trump, mais pas par la Russie », a martelé Alexey Pushkov, Sénateur russe. Il ajoute : « le danger de la démocratie demeure aux Etats-Unis ».

« Une bêtise totale »

Sur la position de l’administration américaine que Vladimir Poutine est à l’origine du déclin noté dans les relations américano-russes, Alexey Pushkov parle de « bêtise ». « Obama a pris la décision d’isoler et de saper les positions de la Russie et maintenant on accuse Poutine. Une bêtise totale », lamente-t-il.

Le Sénateur russe a aussi réitéré sa position concernant les services de renseignement américains. Pour lui, ces services ne méritent plus qu’on leur accorde la moindre confiance après leur mensonge sur les armes de destructions massives en Irak en 2003. « Toutes les accusations contre la Russie se basent sur la ‘confidence’ et les ‘présomptions’. Les Etats-Unis ont été très confiants sur les armes de destruction massives de Saddam Hussein ».

Il faut rappeler que la réaction des autorités russes interviennent en un moment critique où les services de renseignement américains persistent et signent qu’ils détiennent suffisamment de preuve de l’ingérence russe dans les élections américaines de novembre 2016. Des accusations réfutées par la Russie.

« Bras de fer entre Trump et les services de renseignement »

Dans le rapport publié par le renseignement américain, on pouvait lire ceci : « les objectifs de la Russie ont été d’ébranler la confiance du public sur le processus démocratique des Etats-Unis, de dénigrer Hillary Clinton, de porter atteinte à son éligibilité et son accession au pouvoir. Nous estimons que Poutine et le gouvernement russe avaient une préférence nette pour Donald Trump ».

L’affaire suscite désormais un bras de fer entre les services de renseignement et le nouveau président, Donald J. Trump qui, d’après son entourage, serait prêt à réformer le monde du renseignement jugé très « politique ». « Le point de vue de l’équipe Trump est que le travail des services de renseignement est complètement politisé », avait récemment confié un proche du Trump.

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