Une rumeur qui secoue la toile depuis plusieurs heures. Et pour cause! En effet, tout part d’une lettre adressée à Macky Sall, président du Sénégal, par Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien premier ministre du Sénégal sous Abdoulaye Wade. Dans ladite lettre largement partagée sur les réseaux sociaux, M. Soumaré laisse entendre que le président du Sénégal aurait offert la somme de 12 millions d’euros (7,9 milliards de FCFA) à une personnalité politique française.
Le nom de cette dernière n’a pas été mentionné dans la missive. Toutefois, quelques indices donnés par l’ex premier ministre font penser à Marine Le Pen, cheffe de file du parti Rassemblement National, qui a récemment effectué une visite à Dakar où elle a été discrètement reçue par le président Sall
L’information n’est pas encore confirmée, mais le fait qu’elle vienne d’une haute personnalité politique du pays secoue le paysage politique sénégalais
Ci-dessous l’intégralité de la lettre relayée par plusieurs médias sénégalais, dont SeneNews.
Excellente lecture
« Monsieur le Président de la République,
L’actualité politique nationale et internationale Sénégalaise de ces dernières semaines, avec les sous-entendus et <> revêtue de votre nom et sceau paraît il dont certains ont eu écho, m’amènent en tant que Citoyen à vous poser quatre (4) questions, relativement à votre serment du 2 avril 2019, dont la teneur:
«Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine.»
De jure par votre charge de Président de la République, vous êtes donc protecteur des intérêts de notre pays, de ses citoyens particulièrement ceux de la jeunesse de la relève.
Vos réponses d’autorité qui ne sauraient être remises en cause car vérités absolues, seraient de nature à rassurer le peuple Sénégalais. Elles seraient aussi de nature à renforcer la fierté de tous les Africains pour qui, vous venez d’assumer en leur nom, la charge de Président en exercice de l’Union Africaine, défenseur de leur unité et de leurs valeurs.
Je n’ai pas voulu choisir en premier, la voie de la saisine de notre auguste Assemblée pour trouver moyen plus légitime, car je vous sais à la hauteur de lever tout doute, sur le caractère vrai ou faux des faits allégués.
QUESTIONS:
1. Avez vous donné récemment de l’argent à une personnalité politique française ? dans l’affirmative est ce un montant de 12 millions d’euros soit environ 7,9 milliards argent d’un pays catalogué Pays Pauvre Très Endetté. Surtout quand on sait que la haine et le rejet de l’autre, ont toujours été utilisés par le parti, comme véhicule d’une ascension politique?
2. Lui avez-vous envoyé à l’issue de votre rencontre, une note revêtue de votre sceau, <>?
3. Si par extraordinaire tout cela était avéré, éclairez le Peuple Sénégalais avoir agi ès qualité de Président de la République du Sénégal ou de Chef de Parti politique et avec quel ARGENT?
4. Enfin êtes vous sérieusement dans la logique du report des élections Présidentielles prévues en février 2024 ?
Bruissements de salons d’ici et hors de nos frontières je veux aussi, par cette saisine et vos réponses, laver l’honneur de notre cher Président, celui de l’Afrique aussi, la pratique supposée de certains de ses dirigeants ayant souvent été stigmatisée.
Par nature, je me suis toujours méfié des ragots et médisances, c’est également cette prudence qui vous vaut cette interpellation.
À titre de comparaison, les sommes en cause couvrent très largement dans le budget 2023, pour les jeunes, le <>.
Autre base de comparaison : les programmes Education à la Citoyenneté (3,5 milliards, Protection sociale et gestion de leur regroupement (1,0 milliard), Pilotage, coordination et gestion administrative (3,4 milliards) font au total 7,9 milliards (source rapport commission du 25 novembre 2022) contre les 7,9 milliards allégués.
Monsieur le Président, les Sénégalais de la Diaspora, veulent savoir pour mieux juger de l’opportunité et de la pertinence de la démarche de leur Président, face à la souffrance à eux infligée quotidiennement, par les tenants de la thèse du rejet systématique sans discernement.
Monsieur le Président, les Sénégalais de l’intérieur veulent également savoir, pour la gêne et la honte qu’ils pourraient ressentir à l’égard des autres Africains, en voyant votre auguste recevoir, ceux qui ne pouvaient être mis tout de go au rang d’amis du Sénégal par leur théorie longtemps affirmée, ni amis de l’Afrique, à moins de changer d’échelle de lecture du bien et du mal, ou encore de l’amour et de la haine entre les humains.
Monsieur le président de la République, <> suppose aussi de faire les élections à bonne date car vous ne pouvez invoquer les dossiers pendants devant la justice, ni tardivement l’appel des sages de notre pays pour échapper à la sanction du PEUPLE, c’est à dire FAIRE DROIT à ce que j’appelais le MANDAT DE LA RECTIFICATION.
À la demande sociale PAS DE 3ÈME MANDAT sur laquelle je me réserve de me prononcer en attendant votre éventuelle déclaration de candidature de trop, j’ajouterais PAS DE REPORT DES ELECTIONS SOUS QUELQUE PRETEXTE que ce soit.
Il reviendra à toute l’institution judiciaire et très certainement au juge Constitutionnel, de ne pas vous laisser prendre le chemin de l’inconnu pour le Sénégal. Il s’agira aussi pour ces dignes fils du Sénégal de ne pas se laisser faire porter toute la responsabilité historique d’un éventuel chaos de votre fait.
Que la Sagesse de votre station actuelle, celle de Président de tous les Sénégalais VOUS VISITE très humblement.
Il n’y a aucune honte pour un dirigeant aimant SON PAYS, si à un moment donné il en mesure la gravité de la situation, de SAUVER SON PEUPLE car celle de notre pays est très préoccupant »
Président de Démocratie et République
Ancien Premier Ministre.
Ancien Président de la Commission de l’UEMOA