L’Afrique doit-elle rester l’éternelle cobaye de experts sanitaires aux méthodes douteuses? En tout cas, durant la pandémie à Coronavirus qui a fait des millions de morts dans le monde, la jeunesse africaine s’était fortement mobilisée pour faire savoir que l’Afrique ne sera pas le terrain de chasse des laboratoires pharmaceutiques qui avaient bel et bien l’intention de tester leurs vaccins (sur les populations de ce continent) avant de les mettre en vente sur le marché.
Pourtant, en dépit de ces fortes mises en garde, la pratique semble se poursuivre dans la plus grande discrétion comme l’a révélé, ce 19 juillet, l’agence de presse russe Tass qui cite un haut responsable de l’armée russe. En effet, d’après Igor Kirillov, chef des troupes en charge de la Radiation et de la Protection biologique et chimique au sein de l’armée russe, le Pentagon avait prévu de se servir de ses laboratoires pour tester des médicaments non autorisés sur des Africains.
A en croire la même source, les deux pays africains concernés sont : le Kenya et l’Ouganda. Et l’agence de presse russe qui cite Igor Kirillov va plus loin, ajoutant que cette opération secrète a été menée en parfaite coopération avec l’agence américaine USAID et des structures européennes.
Dans sa révélation, le haut gradé de l’armée russe mouille l’entreprise Metabiota, basée à San Francisco aux Etats-Unis et qui compte des données du monde entier pour prévoir les épidémies. Cette entreprise qui aurait des liens avec Hunter Biden (fils de Joe Biden) et des organisations gouvernementales a reconnu être en contact avec des Etats afin de permettre au Pentagone et à d’autres agences gouvernementales d’ouvrir des bureaux à l’étranger.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que la Russie tient ce type d’accusations contre les Etats-Unis d’Amérique. En 2022, lors d’un point de presse relayé par l’agence russe Tass, Igor Kirillov avait directement accusé le Pentagone de financer des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine. « Nous croyons que des composantes d’armes biologiques étaient en train d’être créés en Ukraine », soutient-il, montrant un document daté du 6 mars 2015 concernant un supposé financement de ces laboratoires par le Pentagone.