Ursula Von der Leyen est, une nouvelle fois, dans de beaux draps. A moins d’un mois des élections européennes, l’actuelle présidente de la Commission Européenne, très critiquée pour sa gestion de la crise sanitaire, vient d’être visée par une plainte auprès de la CPI (Cour Pénale Internationale).
C’est du moins l’information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue, ce 27 mai 2024, du média Almayadeen, basé au Liban. En effet, d’après cette source, la GIPRI (Institut International de Recherche sur la Paix basé à Genève) à exigé de la CPI qu’elle déclenche une enquête contre Von der Leyen pour complicité dans des crimes de guerre perpétrés à Gaza.
Le média nous en dit un peu plus. Ainsi, d’après les informations obtenues par Almayadeen, le 22 mai dernier, la GIPRI a adressé une lettre au bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale pour lui faire savoir qu’il existait suffisamment de preuves affirmant que « le soutien inconditionnel de la présidente de la Commission Européenne à Israël » a donné lieu à des crimes de guerre et au génocide en cours à Gaza.
D’après Almayadeen, la lettre en question a été signée par deux professeurs associés de du TFF (Transnational Foundation for Peace and Future Research) que sont : Richard Falk et Jan Oberg. Et ce n’est pas tout. Ladite lettre a également obtenu le soutien de plusieurs défenseurs des droits de l’homme et d’éminents chercheurs et experts en droit international.
Parlant de l’implication de la présidente de la Commission Européenne, la GIPRI ne mâche pas ses mots. En effet, à en croire l’institut, « Von der Leyen, à titre personnel, porte une responsabilité dans ces crimes et doit faire l’objet de sanctions pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide » commis par les forces israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Si les revendications de la GIPRI sont prises en compte par la CPI, cela risque d’être un véritable coup de massue pour Ursula Von der Leyen qui, en ce moment, est en pleine campagne pour sa réélection au très prestigieux poste de présidente de la Commission Européenne de l’Union Européenne.
En effet, depuis le début de la pandémie à Coronavirus survenue en mars 2020, la présidente de la Commission Européenne est la cible des hommes politiques européens, notamment de droite qui l’accusent d’avoir signé des contrats à plusieurs milliards d’euros avec le laboratoire Pfizer dans des conditions jugées opaques et en violation totale de la souveraineté des pays membres de l’UE.