Scandale en France : en 2021, l’Assemblée Nationale a dépensé 3,5 millions d’euros en chauffage et électricité

Après l’Elysée, l’Assemblée nationale et le Sénat ont été épinglés pour manque de sobriété en matière de consommation d’énergie. Les deux bâtiments ont payé des millions d’euros en gaz et électricité l’année dernière, d’après une révélation faite par RTL ce 14 septembre

Une autre information qui risque de susciter un vif tollé en France. Et ce, au moment où l’Etat demande aux citoyens de faire preuve de plus de sobriété dans leur consommation d’énergie. Apparemment, les institutions publiques ne sont pas des exemples à suivre, comme le confirment plusieurs sources fiables.

En effet, il y a moins d’un an, Lecourrier-du-soir.com, en se basant sur des sources crédibles, avait révélé la facture de gaz de l’Elysée qui s’élevait en 2020 à 345 149 euros. Une facture salée qui avait provoqué une vive indignation. Mais, l’Elysée ne serait pas le seul lieu de pouvoir à avoir payé autant d’argent pour consommation excessive d’énergie en une seule année. D’autres institutions ont également été épinglées.

Ainsi, d’après une information de la chaîne RTL rendue publique ce 14 septembre, l’Assemblée Nationale, où siègent les représentants du peuple, ne fait pas non plus figure de bon élève en matière de sobriété énergétique. Et preuve à l’appui, la facture d’électricité, de chauffage et d’eau (de ce bâtiment) a été estimée à 3,5 millions d’euros l’année dernière.

« Quant à l’Assemblée nationale et le Sénat, les chiffres donnent le vertige. À l’Assemblée, 3,5 millions d’euros ont été dépensés l’an dernier pour le chauffage, l’électricité et l’eau. Nous avons parfois assisté à des aberrations : la climatisation à fond, avec les portes et les fenêtres ouvertes en plein été », révèle la source.

Concernant le Sénat, RTL poursuit : « au Sénat aussi, la climatisation et le chauffage fonctionnent bien, près de 1,5 million dépensés en électricité et en gaz, ajoutez à cela 150.000 euros pour l’eau, notamment pour l’arrosage des jardins du Luxembourg. Le président du Sénat Gérard Larcher a promis des mesures de sobriété énergétique dès le mois prochain ».

Cette révélation est faite au moment où les Etats européens, notamment la France, anticipent une véritable crise énergétique qui risque de provoquer de vives tensions sociales en raison de la cherté des prix du gaz. Face à cette situation, le mot d’ordre reste la sobriété. Autrement dit, dépenser le moins d’énergie possible.

Ainsi, des bâtiments publics ont été sommés de réduire leur consommation en énergie en éteignant les lumières à certaines heures de la journée. La Tour Eiffel, les locaux du ministère de l’Energie (situés à La Défense) et les publicités lumineuses ont été pointés du doigt.