Ségolène Royal, ancienne ministre de l’environnement et ex candidate à la présidentielle française de 2007, a été l’invité de RTL ce mercredi 29 août 2018. Sur le plateau d’Elizabeth Martichoux, plusieurs sujets ont été abordés, notamment la démission de Nicolas Hulot qui a défrayé la chronique ces dernières heures
Réagissant à la démission de Hulot, Ségolène Royal assure qu’à sa place, elle n’aurait pas rendu le tablier. « Non, absolument pas. Je pense que le combat pour l’environnement est l’un des plus beaux combats aujourd’hui, non seulement dans la politique, mais également dans la société civile (…) », a-t-elle déclaré.
Parlant de la présence de lobbies, elle dira : « quand il y a des lobbies, ils sont légitimes les lobbies dans une société. Qu’est-ce que c’est qu’un lobby ? Un lobby, c’est un groupe de pression qui défend ses intérêts privés. Qu’est-ce que c’est que la politique ? La politique, c’est justement essayer d’identifier les intérêts privés (…), mais d’en dégager l’intérêt général ».
« Ce n’est pas le sujet »
A la question de savoir si Hulot n’a pas su se battre, Ségolène répond : « non, moi, je ne vais pas critiquer ou mettre en cause. Au-delà des personnes, il y a une réflexion sur qu’est-ce qu’être ministre et qu’est-ce que c’est la politique ». Ségolène s’est aussi prononcée sur le macronisme.
A la question de savoir si le macronisme est compatible avec l’écologie, elle rétorque : « oui, absolument ». Sur le plateau de RTL, elle n’a pas voulu se porter candidate pour remplacer Nicolas Hulot. « Ce n’est pas le sujet », lance-t-elle. Et d’ajouter : « (…) ça existe les erreurs, ça existe les crises, ça existe les mutations, ça existe les démissions. Il y en a eu d’autres. Je souhaite que de cette crise sorte un progrès, une prise de conscience et que la France ne perde pas le leadership climatique parce que c’est une force pour nos entreprises »
Pour écouter l’interview dans son intégralité, cliquez ici : RTL