Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux Sidiki Kaba était hier face aux parlementaires pour l’examen du projet de loi n°25/2016 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal et le projet de loi n°26/2016 modifiant la loi n°65-61 du 21 juillet 1965 portant Code de procédure pénale. Au terme des débats, les deux dispositions ont été votées à l’unanimité, nous renseigne le quotidien le Soleil. Durant les plénières, les points liés au terrorisme, les longues détentions, crimes et autres forfaits comme le viol et la drogue ont été soulevés par les députés. Pour le parlementaire Me El hadji Diouf, « il faut revenir à la peine de mort ». Sur cette question, le ministre Kaba a précisé fermement que le droit à la vie doit être respecté. Dans le Code pénal, il est prévu d’apporter des modifications par la création de nouvelles incriminations telles que l’atteinte à la vie privée, les actes en lien avec le terrorisme sont désormais incriminés comme le stipule l’exposé des motifs. Le dispositif de procédure pénale prévoit aussi un meilleur respect du droit de la personne interpellée, avec la présence de l’avocat à la première heure de la garde à vue. Face à ces demandes, le ministre Sidiki Kaba a apporté des précisions. Il constate d’abord une prospérité du vice qui conduit à des prisons. « Il faut contourner cette nouvelle forme de criminalité », a expliqué le ministre de la justice.