24 heures après les faits, l’Etat sénégalais sort de sa réserve.
En effet, ce 30 mars, l’avocat français, Juan Branco, a annoncé, sur son compte Twitter, avoir été arrêté à son arrivée à l’Aéroprt International Blaise Diagne (AIBD) au Sénégal. L’avocat Gilet Jaune et foncièrement anti-Macron devait assister au procès de son client, Ousmane Sonko, premier opposant du pays, poursuivi par la justice pour diffamation à l’encontre de Mame Mbaye Niang, un proche du président Macky Sall.
Finalement, le verdict est tombé ce 30 mars. Car Ousmane Sonko a été condamné à 200 millions de FCFA et 3 mois avec sursis. Mais, parmi les événements ayant marqué la journée du 30 mars, figure l’expulsion de Juan Branco qui n’a jamais eu l’occasion de s’entretenir avec son client.
Et 24 heures après, le ministère sénégalais de l’Intérieur donne les raisons de cette décision largement commentée dans la presse nationale. En effet, dans un communiqué lu par Lecourrier-du-soir.com, l’Etat sénégalais reproche à Juan Branco d’avoir récemment traité le président sénégalais de « tyran » dans un post publié sur les réseaux sociaux. Il est également reproché à l’avocat français d’avoir fait appel à l’insurrection.
« Devant ce comportement inacceptable de la part d’un citoyen étranger, il s’est vu refuser l’entrée dans le territoire national », tranche Antoine Felix Diome, ministre sénégalais de l’Intérieur.