Le ton monte entre les autorités espagnoles et l’exécutif catalan. Mercredi, la garde civile a confirmé avoir procédé à l’arrestation de 13 hauts responsables de l’exécutif séparatiste de la région de Catalogne, où les indépendantistes ont immédiatement appelé à manifester contre l’opération. Une porte-parole de la garde civile a confirmé « 13 arrestations de hauts responsables du gouvernement de Catalogne et 22 perquisitions », alors que les opérations de police se multiplient pour empêcher l’organisation le 1er octobre d’un référendum d’autodétermination interdit par la justice. Le gouvernement catalan avait auparavant confirmé l’arrestation du bras droit du vice-président catalan Oriol Junqueras, le secrétaire général de la vice-présidence Josep Maria Jove. Un porte-parole de l’exécutif catalan a également précisé que les arrestations avaient un lien avec « les sites internet du référendum ». Les motifs des arrestations n’ont cependant pas été annoncés par la garde civile ni le ministère de l’Intérieur. On ignorait mercredi matin si elles intervenaient uniquement pendant les perquisitions ou seraient suivies de placements en garde à vue pour interrogatoire. La Cour constitutionnelle avait prévenu directement, par le biais de courriers adressés personnellement, les dirigeants et les fonctionnaires catalans qu’ils ne pouvaient pas coopérer à l’organisation du « scrutin illégal » du 1er octobre.