Alors que l’Union Européenne a été secouée par un grave scandale de corruption, n’oublions pas qu’en juillet dernier, Emily O’Reilly, médiatrice de l’Union Européenne, dans un communiqué consulté par Lecourrier-du-soir.com, s’en était prise à la Commission Européenne dirigée par Ursula Von Der Leyen qui dit avoir perdu ses échanges avec le PDG de Pfizer sur des contrats de vaccins estimés à plusieurs milliards d’euros.
Lecourrier-du-soir.com republie cet article pour nos chers lecteurs qui ne l’avaient pas lu
Excellente lecture
« Dans un communiqué rendu public ce 14 juillet et consulté par Lecourrier-du-soir.com, Emily O’Reilly, médiatrice de l’Union Européenne, s’est en prise à la commission européenne après la révélation selon laquelle la présidente de la Commission de l’UE, Ursula Von Der Leyen, a perdu ses échanges textos avec Albert Bourla, PDG de Pfizer, concernant les contrats liés aux vaccins
Entre la Commission Européenne et la médiatrice de l’UE, le torchon brûle. En effet, tout part d’une révélation faite il y a deux semaines par la presse qui nous appris que la présidente de la Commission Européenne, Von Der Leyen, a perdu ses échanges privés avec Pfizer concernant les contrats d’approvisionnement en vaccins.
L’affaire avait déclenché la grosse colère de la presse qui exigeait que ces échanges soient rendus publics au nom de la Liberté d’information. Deux semaines après cette affaire, c’est la médiatrice de l’UE qui s’empare du sujet dans un communiqué officiel consulté par Lecourrier-du-soir.com.
En effet, dans le document consulté par notre média, la médiatrice Emily O’Reilly fait part de sa grosse déception et dénonce une mauvaise gestion. Dans son communiqué, elle ira jusqu’à parler de « signal d’alarme ». « L’enquête menée par la médiatrice de l’UE concernant la gestion des messages entre la présidente de la Commission de l’UE et le PDG de Pfizer est un signal d’alarme pour toutes les institutions de l’UE », écrit-elle.
Dans son communiqué, la médiatrice de l’UE fait savoir que la gestion de cette affaire par la Commission de l’Union Européenne laisse une ‘impression regrettable d’une institution européenne qui n’est pas ouverte sur des questions d’intérêts publics hautement stratégiques’ ».