Emmanuel Macron, président de la France et Donald Trump, président des Etats-Unis se sont rencontrés pour la première fois ce jeudi 25 mai 2017 à Bruxelles en marge d’un sommet de l’OTAN
Donald Trump, président des Etats-Unis et Emmanuel Macron, président de la France se sont rencontrés pour la première fois ce jeudi. Les deux chefs d’Etat participaient à un sommet de l’OTAN qui se déroule en ce moment à Bruxelles. Devant les caméras du monde entier, les deux hommes ont eu un échange très cordial.
S’adressant à la presse, Donald Trump n’a pas manqué de féliciter son homologue français pour sa victoire face à Marine Le Pen ce 7 mai 2017. « Je suis avec le nouveau président élu de la France qui a fait une campagne extraordinaire et qui a obtenu une large victoire dont tout le monde parle. Nous avons beaucoup de sujets à débattre dont le terrorisme et d’autres choses », a dit Trump.
« Je suis très heureux de pouvoir ensemble changer beaucoup de choses »
Le président américain poursuit : « félicitations, bon travail ». Il serre la main à Emmanuel Macron visiblement très heureux d’avoir rencontré le 45ème président des Etats-Unis. En langue de Molière, Emmanuel Macron s’est également dit heureux d’avoir rencontré Donald Trump.
« Je suis très heureux pour ma part aussi d’être avec le président Trump. On a un agenda extrêmement large à discuter : la lutte contre le terrorisme, l’économie, les sujets climatiques, énergétiques. L’occasion de ce sommet de l’OTAN est pour nous aussi l’occasion de notre première rencontre. Donc, je suis très heureux de pouvoir ensemble changer beaucoup de choses », a souligné Macron.
« Macron face à des dossiers très chauds »
Rappelons que le nouveau président français devra également rencontrer ce 29 mai Vladimir Poutine à Versailles en France pour la première fois. Depuis son élection, Macron n’avait jusqu’ici rencontré que deux chefs d’Etat : Angela Merkel, chancelière allemande et Ibrahim Boubakar Keïta, président malien.
La rencontre avec Donald Trump et Vladimir Poutine sont d’une importance capitale pour le plus jeune président de la 5ème République qui devra traiter des sujets extrêmement sensibles sur la politique internationale, dont la Syrie, l’Iran, la Corée du Nord ou encore le conflit israélo-palestinien. Des sujets sur lesquels la divergence entre Washington et Moscou ne fait plus de doute.