Un sondage cité par Israelnationalnews montre à quel point la société israélienne est divisée sur le sujet de l’éducation des enfants
Un sondage publié cette semaine à seulement quelques jours d’une conférence sur le système éducatif israélien montre le clivage dans la société israélienne où de nombreux parents refusent catégoriquement que leurs enfants reçoivent un enseignement de la part d’un Arabe ou d’un Haredim (ultra-orthodoxe juif).
D’après le média israélien Israelnationalnews qui cite ce sondage, 48% des Israéliens refusent qu’un Arabe dispense un enseignement à leurs enfants. 42% s’opposent fermement à ce que leurs enfants soient enseignés par un Haredim, tandis que 55% se disent indifférents. Le sondage précise un autre fait important.
86% des personnes interrogées se disent indifférentes que leurs enfants reçoivent un enseignement de la part d’un Éthiopien contre 12% qui s’opposeraient à ce que leurs enfants aient un enseignant Ethiopien. En outre, 83% des Israéliens accordent peu d’intérêt à ce que leurs enfants aient un enseignant sioniste contre 17% qui s’y opposeraient fermement.
« Un échantillon de 500 personnes »
D’après Israelnationalnews, le sondage a été mené sur un échantillon de 500 personnes à qui on a demandé de donner des notes d’approbation ou de désapprobation sur des enseignants venant de toutes les couches de la société israélienne. Le résultat est le suivant : la moitié des personnes interrogées ne voudraient pas que leurs enfants partagent une même classe que des élèves arabes, 12% s’opposent à ce que leurs enfants partagent la même classe que des élèves éthiopiens, 88% se disent indifférents.
Le sondage démontre également que 12% des personnes interrogées ne voudraient pas que leurs enfants apprennent avec des élèves religieux quelle que soit leur affiliation religieuse, tandis que 87% se disent indifférents que leurs enfants partagent la même classe que des élèves religieux. 34% s’opposeraient à ce que leurs enfants partagent la même classe que des élèves Haredim, tandis que 66% se disent indifférents.