Remaniement ministériel en France : Florence Parly part favori pour devenir future Première ministre

Dans la course pour la succession d’Edouard Philippe, Florence Parly, actuelle ministre des Armées, part favori 

Alors qu’un remaniement ministériel arrive à grands pas, la question du successeur d’Edouard Philippe est de plus en plus évoquée, même si pour l’heure personne ne peut confirmer le départ du chef du gouvernement qui traverse une période faste dans une France en pleine crise.

Si le sort de certains ministres est presque scellé dont Christophe Castaner qui devrait quitter Place Beauvau après avoir été très fragilisé par la récente colère des policiers, le prochain successeur d’Edouard Philippe intrigue. Il y a en effet deux semaines, plusieurs noms avaient circulé, notamment celui de Bruno Le Maire et Jean-Yves Le Drian.

Désormais, les deux semblent être éliminés de la course. Si Jean-Yves Le Drian préfère garder le silence total sur ce sujet, Bruno Le Maire a, quant à lui, fait savoir, il y a deux semaines, qu’il n’était pas intéressé par ce poste. « Je ne suis pas intéressé par Matignon. C’est définitivement non », avait-il martelé sur RTL.

« La piste Florence Parly est très sérieuse »

Désormais, le nom d’une femme circule. En effet, à quelques jours d’un remaniement qui tient toute la presse en haleine, le nom de Florence Parly est de plus en plus évoqué. L’actuelle ministre des Armées est très appréciée par le président de la République, nous dit-on et selon des sources proches de Macron, elle serait « la seule » à être « jugée apte à assumer la fonction ».

En plus, en pleine crise sanitaire et économique, la nomination de Florence Parly au poste de premier ministre constituerait un avantage de taille pour Macron compte tenu du passé socialiste de la ministre en un moment où le gouvernement veut mener un virage à gauche.

Pour le moment, rien n’est encore confirmé mais ne soyez surpris de la voir succéder à Edouard Philippe qui semble en avoir assez de Matignon. D’ailleurs, lors d’un débat sur France 3 Normandie le 22 juin, le premier ministre, interrogé sur son avenir politique, avait répondu : « mon objectif, c’est d’être maire du Havre, vite. Ça peut arriver très vite. Si ça arrive très vite, ça sera très bien ».