Bruno Gollnisch, député européen, a été l’invité de RTL Matin ce mercredi 16 août 2017. Il n’a pas été tendre envers Emmanuel Macron à qui il a attribué la note de 8/20 pour ces 100 jours à la tête de la France
Bruno Gollnisch a été l’invité de RTL Matin ce mercredi 16 août. Le député européen Front National s’est prononcé sur de nombreux sujets dont les 100 jours d’Emmanuel Macron et sur la nécessité de rétablir la police de proximité qui avait été supprimée par Nicolas Sarkozy.
Parlant de la police de proximité, il dira : « (…) Je crois qu’il est nécessaire que la délinquance soit sanctionnée, que les criminels ou délinquants multirécidivistes étrangers soient expulsés c’est-à-dire qu’on en revienne à une politique que pratiquent tous les pays du monde à l’égard des étrangers qui se conduisent mal chez eux (…) ».
« C’est un peu une loi de démoralisation de la vie publique »
Le député européen s’est également prononcé sur les 100 jours du président. Sur la note qu’il donnerait à Macron, il dira : « 8/20 ». Etonné, le journaliste lance : « quand même ! ». Et Bruno Gollnisch enchaîne : « je ne suis pas systématiquement négatif (…). Je pense que dans cette loi dite sur la moralisation de la vie politique, c’est un peu une loi de démoralisation de la vie publique. Elle sous-entend que tous les parlementaires étaient des escrocs et des voyous. A mon avis, il n’y pas mal de ménage à faire dans d’autres milieux (…) ».
Le député européen s’est également prononcé sur le prochain candidat du Front National à la présidentielle de 2022. Il estime que ce sera Marine Le Pen. « Pour le moment, je n’en vois pas d’autres. Maintenant, c’est à elle qu’il appartient de répondre. Elle a fait une très bonne campagne, c’est vrai. (…) ».
« Maduro a certainement un comportement dictatorial »
Sur le changement du Front National, il est clair et précis : « moi, je ne suis pas favorable parce que je trouve que c’est un nom qui a été porté honorablement ». Sur RTL, Bruno Gollnisch s’est aussi exprimé sur les incidents qui se sont déroulés à Charlottesville ce samedi et qui a opposé suprématistes de la race blanche aux militants antiracistes.
Il dit partager l’avis de Trump que le tort était des deux côtés. « Oui, c’est une évidence. Quand on connaît les faits, d’après mes informations, l’initiative des violences a appartenu aux contremanifestants (…) », soutient-il. Parlant des déclarations de Trump sur le Venezuela, il dira : « je considère que le Président Maduro a certainement un comportement dictatorial, comme souvent les dirigeants de gauche ou d’extrême-gauche, mais je ne crois pas que les Etats-Unis soient le gendarme du monde (…) ».
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